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Même dans ce petit film....


De Arca1943, le 13 septembre 2007 à 04:32

« 1971-1972 (c'est pas vous Arca qui recherchiez (…) tous les films de cette cuvée ?) »

En effet ! Cette saison de rêve en offre vraiment pour tous les goûts : de On l'appelle Trinita à Mort à Venise, de L'Affaire Mattei au Décameron, de Au nom du peuple italien au Jardin des Finzi-Contini, de Il était une fois la révolution à Fellini Roma, de Sacco et Vanzetti à Miracle à l'italienne, de Alfredo, Alfredo à La Classe ouvrière va au paradis, du Chat à neuf queues à Saint Michel avait un coq, de L'Argent de la vieille au Dernier tango à Paris, du Grand duel à Confessions d'un commissaire de police au procureur de la République, de Bronte à L'Ospite… et j'en passe et des meilleurs…


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De verdun, le 12 septembre 2007 à 21:32
Note du film : 4/6

…on discerne la grandeur du cinéma italien de l'âge d'or. Ce petit polar fantastique de 1971-1972 (c'est pas vous Arca qui recherchiez lus que tous les films de cette cuvée ?) montre la vigueur d'inspiration du cinéma de genre. On peut éprouver de la gêne à voir édité ce giallo quand on attend depuis des années de grands Visconti, Germi, Scola, Antonioni, Zurlini, Bolognini, Rosi, Petri..

Mais la grandeur italienne était ce cinéma là dont on sait maintenant qu'il pouvait parfois être aussi bon que le cinéma A comme nous le montrent les films de Leone, Bava ou Corbucci. Et il y a au moins deux qualités que j'adore dans le cinéma italien et que l'on remarque ici. D'une part, le fait de regrouper d'excellents acteurs de toutes les nationalités: le français Jean Sorel, la suédoise bergmanienne Ingrid Thulin et l'Allemand Mario Adorf. D'autre part, ce que j'admire souvent dans le grand cinéma italien, c'est l'absence de concessions, la tonalité décapante et l'absence de happy-end.

Aldo Lado, ancien assistant de Bertolucci mène de façon réussi cette drôle de plongée dans le cerveau d'un homme plongée en état de catalepsie. Il n'est pas mort mais en donne toutes les apparences. Si le flash-back policier n'est pas toujours passionnant, si le film pique un peu à Rosemary's baby, force est de constater que c'est bien photographié et cadré, bien mené. Et l'atmosphère est triste, soutenue par une musique pour une fois très discrète de Morricone…et par les décors de la ville de Prague. D'ailleurs la peinture de cette ville, où ne sont pas oubliés les excès du pouvoir communiste, contribue au charme mélancolique du film. Et puis la fin …on est loin du happy end… je n'en dirais pas plus…

Par conséquent, une jolie découverte, que l'on est content de voir en dvd. Mais on attend aussi les "classiques" à commencer par Sandra pour ne citer qu'un film avec Jean Sorel..


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