D'où vient l'insatisfaction ?
De sa longueur: 2h30. De son action minimaliste: un groupe d'hommes qui restent ensemble dans le désert près d'un avion qui s'est "crashé". De ses personnages un peu stéréotypés.
Toutefois, les défauts du film sont aussi ses qualités: l'unité de lieu est intéressante. Un an avant Les douze salopards, Aldrich a l'occasion de diriger une troupe d'excellents comédiens.
Le cinéaste a l'occasion de développer ses thèmes fétiches: la lutte pour la survie, la violence entre les individus. A cet égard, l'affrontement entre James Stewart et Hardy Krüger est passionnant: comme souvent chez "le gros Bob" , celui qui paraissait antipathique se révèlera un sauveur et vice versa.Par conséquent, Le vol du Phénix est un film qui prend toute sa saveur si l'on connaît au mieux l'oeuvre et les obsessions aldrichiennes. Ni ratage ni oeuvre indispensable, un film recommendable malgrè ces réserves.
Et dans le genre "film catastrophe", on a fait bien pire !
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