Entre film d'angoisse à la Duel, et film gore, avec un zeste de paranormal, Rest stop procure un plaisir viscéral assez irrésistible, par sa maîtrise du récit au premier degré, sa mise en scène assurée mais invisible, et par la présence de la jeune comédienne Jaimie Alexander, évoquant un peu Liv Tyler, qui porte le film sur les épaules. C'est dans la mouvance du récent Wolf creek, en plus concentré. Rest stop parvient à troubler par ses allers-retours inattendus entre fantasme et réalité. Au bout d'un moment, on n'est plus sûr de ce qu'on voit, et donc en insécurité totale, accentuant l'identification à l'héroïne. Cela va vite, très vite, l'angoisse va crescendo, avec quelques pics d'horreur extrêmement crue (les séquences de boucherie dans le bus). On reconnaît l'actrice Diane Salinger – souvent utilisée par Tim Burton – dans un rôle démentiel de bigotte folle furieuse : du pur délire ! Un petit film, oui, mais bien mieux que de la série B standard.
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