Tu sais que Brynner avait en fait, tourné un western, où il jouait un certain Indio Black. Devant le succès (peu compréhensible, je le reconnais) de Sabata, les producteurs ont changé son nom à la post-synchro, transformant miraculeusement Indio Black en Sabata. Ecco ! D'un nanar sans intérêt, on fait la sequel d'un film à succès ! Et à peu de frais. Le seul rapport entre les deux personnages ? La couleur de leurs vêtements… C'est déjà pas mal.

Je me souviens encore d'une affiche italienne, datant d'une réédition de High noon, qui devenait un film avec Lee Van Cleef, Cooper et Grace Kelly n'apparaissant qu'en tout petit sur le poster.

Non, décidément, ce Parolini n'a pas inventé le bouton à quatre trous. Je viens de me taper la série des Sabata – y compris celui où Yul Brynner (sic) reprend le rôle créé par Lee Van Cleef la même année où Lee Van Cleef reprend dans La Chevauchée des sept mercenaires un rôle créé par Yul Brynner – est c'est vraiment insupportable, même pour un spectateur aussi indulgent que moi ! Exploits convenus, scénario filandreux, personnages secondaires mal dessinés (William Berger peut quand même faire un peu mieux) mise en scène occasionnellement tape-à-l'oeil mais qui ne fait que souligner le vide sidéral dans lequel tourne ce Sabata et ses deux suites. Ah, quelle déception !