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Voici les derniers messages de ce forum :

Dommage....


De kfigaro, le 13 octobre 2008 à 09:09

J'ai le DVD pour ma part, il était sorti dans la collection Gabin (donc il existe déjà – il faut mettre à jour ce site !).

Le film est effectivement très moyen et plat, par contre la musique est vraiment étonnante : un générique atonal très surprenant pour un film populaire de ce type, à écouter par curiosité.


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De Lagardère, le 12 octobre 2008 à 16:13
Note du film : 2/6

Quel dommage que Gilles Grangier ait loupé son coup ! Parce que toutes les données étaient réunies pour faire un grand film…

Un Gabin volontaire et intelligamment coléreux, sa femme, Suzanne Flon, intelligamment complice, et Colette Déréal sa maitresse intelligamment discrète. Le trio peu banal d'une comédie humaine ou tous les coups, justement, ne sont pas permis. C'est ce qui fait le charme de ce film. Car le danger , pour notre Gabin, créateur rêveur en mal d'argent, ne vient pas de cette hydre à trois têtes qui domine sa vie sentimentale, , mais de l'extèrieur. Et l'extèrieur, ce sont tous ces faux amis, ces membres éminents d'une famille ou seul le fric régit les lois. Et si Albert Raynal, ingénieur, industriel, chercheur un peu fou, se fiche des lois, le fric est le nerf de sa guerre : La recherche aéronautique.

Et quel désarroi, pour un scientifique mégalomane, que de se retrouver devant des gens qui, financièrement, ne veulent plus miser un kopec sur ses excentricitées. Et ce film va nous conter le parcours de cet homme qui, en désespoir de cause, va devoir se retourner vers tous ceux qui s'en foutent, bien que baignant dans des lessiveuses dorées. A noter sa rencontre, ou plutôt ses retrouvailles avec un vieux copain de guerre, Alfred Adam (complice de tant de films). Un moment d'anthologie ! Moment qui nous fait regretter de plus belle que tout le film ne soit pas maitrisé ainsi. Il se retournera également vers sa maitresse, la jolie colette Déreal….Mais si, rappellez vous : A la gare St Lazare, Femmes à lunettes, telstar…..Cette charmante femme passait un peu du cinéma, à plus souvent la chansonnette. Mais elle non plus ne cedera pas. Peut être ne fut elle pas assez amoureuse pour que, au crépuscule d'un amour, elle engage encore des picaillons dans une affaire qui foirera comme les autres !

Ne restera à notre professeur tournesol qu' à se faire passer pour mort.Le temps pour lui, d'écrire ses mémoires dans un petit hotêl normand, et espérer que la vente de son livre lui permettra de sauver les quelques meubles restant de sa dernière aventure….Mais la délivrance et un nouvel élan viendra de celle qu'il n'attendait plus, de celle par qui tout commence et par qui tout finit toujours : sa propre femme….Je m'apprêtais à vous dire que c'était une bien jolie morale. Mais je me rends bien compte que c'est une bien belle évidence…

Seulement voilà : Gilles Grangier n'est pas inspiré sur ce coup là . Et ce film a comme un goût de ratage, de « je m'en foutisme » et on sent bien, et de façon claire, que tous les acteurs attendent une direction qui ne vient pas.Et nous savons bien que, pour aussi talentueux que sont les monstres sacrés, sans un bon metteur en scène…Et quels monstres : Ledoux, Jacques monod, raymond jérome….Et ce ne sont pas les dialogues de michel audiard, en petite forme lui aussi, qui relèveront la sauce…Et puis ce sale petit brouillard qui plane en permanence sur les vues extèrieures reflète bien la lourdeur du gâchis. Un mot pour ce qui aurait pu être un grand film : Dommage ! Heureusement que pointait à l'horizon de la même année Le pacha….


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