Je pensais , aujourd'hui, faire un commentaire sur
les misérables avec
Gino Cervi offert par le cinéma de minuit il y a quelques jours et que j'ai mis en boite. Envie à laquelle je renonce chaque jour parce que, d'une part, j'ai trouvé ça fort mauvais et que d'autre part, j'avoue ne pas savoir comment m'y prendre bien pour vous conter ce film. Mais ça va venir. Alors je me rabat sur un petit coffret reçu à Noel , coffret contenant trois films de
Bourvil :
Pas si bête ,
Blanc comme neige et
Fortunat.
Si je connaissais bien le dernier cité, en revanche, les deux premiers m'étaient inconnus. Je les ai avalés hier au soir tout en pensant qu'il allait être bien difficile d'intellectualiser la chose sur ce site. En effet, au vu des dernières interventions sur le forum, comment , me demandais-je, parler de ces films simples, voire simplets mais tellement sympathiques. je ne fais grief à personne de donner dans la théorie compétente, entendez moi bien, mais se pointer avec les premières benoîteries de
Bourvil derrière le cinéma italien, ça donne à réfléchir. Mais à mon grand étonnement , je m'aperçois que celà à été fait et fort bien fait sans toutes les retenues imbéciles qui me taquinaient. Oui, parce qu'ils font aussi partie de l'histoire du cinéma, ces films là . Et si nous sommes bien loin du
Bourvil de
La grande vadrouille ou du
le cercle rouge,
c'est quand même bien agréable de découvrir ce que furent les prémices d'un grand talent que
la traversée de paris propulsa au rang de vedette. Des films sans grande importance, dont on aurait peut-être pu se passer, certes. Mais si reposants, si tendres. Des films
il faut un commencement à tout sans prise de tête, simplement accompagnés de la compassion que nous éprouvons pour ce paysan benêt qui attend son heure. Des moments sans histoires et sans histoire réelle qui nous rappellent, comme le souligne le contributeur
Gilou qu'un soir, des amoureux sont partis un samedi voir "ça" (sur le fil de
blanc comme neige ) … Voilà une formule qui me plait bien. Parce que si les aventures (!) de
Bourvil ne crèvent ni l'écran ni notre mémoire, elles auront servi d'alibi à des amoureux friants d'obscurité. Et c'est
Pas si bête …