Tout à fait d'accord avec Freddie D. Si on retrouve dans 30 jours de nuit certains stéréotypes du film d'horreur ( un personnage est seul dans l'obscurité, il entend un bruit étrange, il se retourne…on se doute qu'il ne va pas faire long feu; le suspense repose avant tout sur l'incertitude quant à savoir qui va survivre ou non…), la mise en scène élégante et glacée de David Slade convainc tout à fait.
Le film s'ouvre sur un séquence superbe, Ben foster seul dans les étendus polaires, contemplant un bateau pris dans les glaces, le visage indéchiffrable. Un début qui fait irrémédiablement penser à The Thing, l'oeuvre paranoïaque de John Carpenter. Slade sait d'emblée instaurer une atmosphère anxiogène, un climat tout à la fois envoûtant et inquiétant. Danny Huston est impressionnant et fait vraiment froid dans le dos.
Il se dégage du finale, assez inattendu, une émotion qui prend aux tripes.
Vraiment un bon film, d'une efficacité imparable, à voir si on n'est pas rétif à l'hémoglobine et aux vampires…
Après le dérangeant Hard candy, le réalisateur confirme le bien qu'on pensait de lui, avec ce film de vampires nihiliste, qui évoque The thing par son paysage, et certains classiques du film de zombies, mais captive du début à la fin, et propose des "créatures" terrifiantes. Parmi elles, Danny Huston comédien de plus en plus intéressant, depuis l'inoubliable The proposition, pétrifiant en buveur de sang bestial et bizarrement classieux. C'est extrêmement bien réalisé, on ne s'ennuie pas une seconde, et des acteurs habituellement transparents comme Hartnett, y redorent même leur blason. Du très bon cinoche de distraction.
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