Un grand classique du cinéma muet, particulièrement brillant à ses deux extrémités (par les images, les idées), et qui a influencé nombre de cinéastes (de Walt Disney pour Fantasia à semble-t-il Peter Jackson, dont nombre de scènes de Le seigneur des anneaux semblent calqués sur ce Faust).

L'auteur (Murnau) joue avec les effets de lumière pour envelopper ses personnages bons et naïfs d'une douce et fragile lueur, représentant la pureté de leurs sentiments. Ces sentiments nobles, tel que l'Amour, sont les armes naturelles dont ils disposent pour triompher du mal partout ou il se trouve. Par le jeu de la lumière, de ses vibrations continues sur la durée du récit, le Bien prend la forme d'une petite étoile scintillant dans les ténèbres du cosmos, depuis son origine jusqu'à son achèvement.