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Mortelle randonnée...


De Taranos, le 6 février 2017 à 23:45
Note du film : 3/6

Tamatoa et Impétueux, je vous admire d'écrire autant et aussi bien (comme à l'accoutumée) sur un film comme ça. Ce n'est pas que ce soit un nanar, mais enfin le thème du groupe d'amis et de son évolution sentimentale est plus que rebattu et pour en faire quelque chose d'excitant il aurait fallu autre chose que ce groupe de randonneurs improbables et un scénario aussi prévisible. Disons que c'est le genre de film qu'on regarde d'un oeil distrait bien blotti sur un confortable sofa par un triste après-midi de Dimanche en hiver. Heureusement les filles sont bien jolies, et la Corse très belle. Heureusement qu'il y avait la prédiction de la voyante.


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De Impétueux, le 15 juillet 2015 à 18:17
Note du film : 3/6

Eh bien, Tamatoa, si jamais vous me lisez (ce dont je doute) et dans l'espérance que nous nous retrouverons au paradis (ce dont je suis sûr), je ne suis pas vraiment d'accord avec vous et ma note à moi irait plutôt vers les 3,5 et même un peu davantage, parce que je trouve le film mieux que passable. Il fait partie de ces trucs très rebattus qui passent souvent dans les journées d'été, du type L'hôtel de la plage ou À nous les petites Anglaises, qu'on a vus et revus et qu'on ne déteste pas retrouver, comme on retrouve dans sa villégiature, la marchande de roudoudous ou le loueur de pédalos : on avance en terrain connu.

J'ai de la sympathie pour Philippe Harel qui, avec un physique extrêmement passe-partout, parvient à marquer les rôles qu'il joue dans les films des autres (Un héros très discret, Venus beauté, Reines d'un jour), mais surtout dans ceux qu'il réalise (en premier lieu dans Extension du domaine de la lutte, mais aussi, donc, dans Les randonneurs). Acteur qui paraît toujours accablé par les grisailles de sa vie (typiquement Houellebecquien, donc) et réalisateur qui sait mettre en scène les fausses camaraderies de la vie.

Je veux bien qu'il y ait des tas de ficelles et de procédés dans les randonneurs et que beaucoup des séquences soient convenues ; j'admets très volontiers que les flashbacks qui, pendant qu'ils sont couchés, sommeillant ou non, viennent rappeler aux membres du groupe leurs échecs sentimentaux, ne soient pas toujours bien amenés et moins encore bien conduits. Mais la tension qui monte de plus en plus fort au sein de l'équipe est bien décrite et les péripéties plutôt amusantes.

Et puis, outre Philippe Harel, les acteurs sont bien distribués, Benoît Poelvoorde est épatant dans la jactance satisfaite et Karin Viard dans la nunucherie exaspérante…


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