Je me suis inscrite sur ce site, exclusivement pour ce film, car je ne suis pas du tout d'accord avec le message de "Dumbledore".
J'ai été vraiment bluffée par la façon dont David Oelhoffen arrive, en si peu de chose, à montrer la souffrance intime provoquée par le clash social, dans cette relation père fils.
Le père a bâtit toute sa vie sur la fierté de son travail, pour la génération à laquelle il appartient, tout est structuré autour de ça. Alors qu'aujourd'hui, pour la jeune génération, ce n'est plus du tout possible. La sécurité de l'emploi est devenu tellement fragile, que nos aspirations se sont déplacées ailleurs, sur d'autres choses. A mon avis, même si l'on ne connaît pas les valeurs du fils, c'est une erreur de penser que ce déplacement c'est opéré au profit de "l'oisiveté". Pour moi ce déplacement d'aspirations, s'est fait au profit de l'amélioration des relations aux autres, la vie de famille, l'amitié etc…
Le père et le fils n'ont pas vraiment conscience de ça, jusqu'au clash qui est central dans l'histoire.
Pour le père, c'est une déception, c'est un échec très douloureux de réaliser que son fils ne partage pas ses aspirations. On sent qu'il aurait aimé que son fils ait envie de "prendre la relève", hors il réalise à ce moment là, que ce n'est pas possible. C'est surtout cette scène que je trouve triste: le désarroi et le désespoir du père qui réalise que son fils ne partagera jamais son rêve, que la transmission va échouée. On sent (lorsqu'il se change et reste seul dans le garage) que pour lui c'est très douloureux. Et cette douleur intime, très bien illustrée, est vraiment très touchante.
Et je ne suis pas non plus d'accord avec les critiques de "Dumbledore" au sujet des lenteurs. Ce film a du rythme: il est nécessairement lent au début, pour montrer le quotidien, l'inertie de cette vie de travail. Il est beaucoup plus vif à mi-tremps, avec la scène de la vente du bleu, et le clash père/fils. Et à nouveau lent à la fin, pour entrer dans l'intimité de la douleur du père.
En plus, j'ai personnellement beaucoup apprécié la sensibilité esthétique du réalisateur. Les plans du début, sur quelques détails comme les outils, ou les éléments mécaniques plein de graisse, correspondent à l'univers plastique que j'apprécie beaucoup.
Voilà pourquoi j'aime, et suis particulièrement touchée, par ce film.
Je me suis inscrite sur ce site, exclusivement pour ce film, car je ne suis pas du tout d'accord avec le message de "Dumbledore".
J'ai été vraiment bluffée par la façon dont David Oelhoffen arrive, en si peu de chose, à montrer la souffrance intime provoquée par le clash social, dans cette relation père fils.
Le père a bâtit toute sa vie sur la fierté de son travail, pour la génération à laquelle il appartient, tout est structuré autour de ça. Alors qu'aujourd'hui, pour la jeune génération, ce n'est plus du tout possible. La sécurité de l'emploi est devenu tellement fragile, que nos aspirations se sont déplacées ailleurs, sur d'autres choses. A mon avis, même si l'on ne connaît pas les valeurs du fils, c'est une erreur de penser que ce déplacement c'est opéré au profit de "l'oisiveté". Pour moi ce déplacement d'aspirations, s'est fait au profit de l'amélioration des relations aux autres, la vie de famille, l'amitié etc…
Le père et le fils n'ont pas vraiment conscience de ça, jusqu'au clash qui est central dans l'histoire.
Pour le père, c'est une déception, c'est un échec très douloureux de réaliser que son fils ne partage pas ses aspirations. On sent qu'il aurait aimé que son fils ait envie de "prendre la relève", hors il réalise à ce moment là, que ce n'est pas possible. C'est surtout cette scène que je trouve triste: le désarroi et le désespoir du père qui réalise que son fils ne partagera jamais son rêve, que la transmission va échouée. On sent (lorsqu'il se change et reste seul dans le garage) que pour lui c'est très douloureux. Et cette douleur intime, très bien illustrée, est vraiment très touchante.
Et je ne suis pas non plus d'accord avec les critiques de "Dumbledore" au sujet des lenteurs. Ce film a du rythme: il est nécessairement lent au début, pour montrer le quotidien, l'inertie de cette vie de travail. Il est beaucoup plus vif à mi-tremps, avec la scène de la vente du bleu, et le clash père/fils. Et à nouveau lent à la fin, pour entrer dans l'intimité de la douleur du père.
En plus, j'ai personnellement beaucoup apprécié la sensibilité esthétique du réalisateur. Les plans du début, sur quelques détails comme les outils, ou les éléments mécaniques plein de graisse, correspondent à un univers plastique que j'apprécie beaucoup.
Voilà pourquoi j'aime, et suis particulièrement touchée, par ce film.
Page générée en 0.0032 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter