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Voici les derniers messages de ce forum :

Un spectacle à couper le souffle !


De Steve Mcqueen, le 9 avril 2010 à 19:10
Note du film : 3/6

Navré de ne pas partager les louanges d'Impétueux, PM Jarriq et Torgnole, je suis d'accord avec Alholg…

Après un premier film touchant mais inabouti, un "Braveheart" ample et épique seulement gâché par quelques scories (narcissisme exagéré de la star Gibson, manichéisme écossais/ anglais, supplice final exagérément étiré), une "Passion" ou ridicule (la résurrection finale) et flamboyance (le supplice de la Croix) se cotoîent sans harmonie, Gibson se lance dans le "survival historique (hystérique ?), et par pour le meilleur…

Gibson étire son -maigre- sujet sur deux longues heures, avec des baisses de régime flagrantes (la looongue course-poursuite finale), des influences mal digérées ( la chute dans la cascade et la course à pied pompées sur le "Mohican" de Mann) et un happy-end consensuel -la femme enceinte sera sauvée, bien sûr…

Utilisant -mal- la HD, s'appuyant sur un héros d'un inexpressivité totale, Gibson passe loin de son "Delivrance chez les Incas"…


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De Torgnole, le 25 novembre 2008 à 11:28
Note du film : 6/6

Mais nous sommes en plein cinéma! Il s'agit de l'interprétation de la fin du film, qui pour ma part, comme l'a dit Jarriq plus haut, ne laisse rien présager de bon puisque tout le monde connait la suite, c'est à dire, la destruction de toute une civilisation, notamment l'avenir de Patte Jaguar, personnage auquel on ne peut que s'attacher et qu'on a du mal à imaginer privé de sa liberté. Car à part votre fameuse foi, les espagnols ont aussi apporté leurs maladies et se sont imposés sans demander l'avis de quiconque. Et puis votre métaphore du "après la pluie, le beau temps" me paraît un peu simplette… Mais, je vous l'accorde, Mel Gibson étant chrétien a dû, inconsciemment ou pas, laisser des signes de son orientation religieuse. Et il est vrai que l'arrivée des conquistadores crée une diversion qui sauve le héros de ses poursuivants, quoique, le sentiment que j'ai eu en les voyant débarquer est resté négatif du début à la fin, peut-être faut-il être chrétien d'avance pour prendre ce moment comme un salut, j'avoue avoir du mal…

Que voulez vous, je n'ai pas la foi chrétienne mais j'ai foi en le Chamanisme amérindien, c'est à dire, l'héritage spirituel de ces civilisations décimées dont vous semblez vous réjouir de leur conversion chrétienne. Vous pouvez donc comprendre que cette réjouissance, consolation (ou peut importe comment vous l'appelez) puissent m'agacer à défaut de me faire ricaner… Et pour en revenir à Apocalypto, Mel Gibson a injecté une tonalité mystique à sa dramaturgie avec l'éclipse (pensez vous qu'il a volé l'idée à Hergé? c'est troublant tout de même…), les multiples coïncidences favorables qui nous assurent pratiquement de la survie de Patte Jaguar à chaque nouvelle péripétie, cette image de ce dernier s'enfonçant dans la terre mouvante, et s'efforçant d'en sortir, image symbolique d'une deuxième naissance, celle de la terre-mère, il reprend ensuite les choses en main et agit en guerrier… Les éléments naturels ont une importance considérable, (Gaulhenrix pourrait en faire ses choux gras!) la femme de patte Jaguar accouche dans l'eau, ce qui est loin d'être niais comme j'ai pu le lire dans un de vos commentaires, car on a prouvé qu'accoucher dans l'eau était moins douloureux et risqué pour le bébé.


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De laris, le 2 mai 2008 à 17:04

Je voudrais juste féliciter le réalisateur pour ce chef d'œuvre.C'est vraiment bon, parfait, en fait sublime.


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De DelaNuit, le 5 mars 2008 à 22:37

Après tout pourquoi pas… Philosopher sur le destin des civilisations n'est pas plus idiot que se crêper le chignon parce que l'un trouve un film nul et qu'un autre l'adore… et que chacun estime que son opinion doit avoir vocation universelle.

La citation dont il est question me rappelle la dernière phrase de la "voix off" dans La chute de l'Empire romain, un autre film contant de façon romanesque et symbolique la fin d'une civilisation, en prenant, comme le film de Gibson, des libertés avec l'Histoire :

"Et c'est ainsi qu'à Rome, le pouvoir devint l'enjeu de la corruption et des intrigues. Rome à la fin y succomba. Mais les barbares ne seraient jamais venus à bout de Rome si Rome ne s'était elle même trahie."

Ne nous y trompons pas : il ne s'agit pas seulement ici de se pencher sur le passé : la question qui se pose à travers ces reconstitutions plus ou moins heureuses de ces lointaines époques concerne la nôtre : quelles sont les valeurs qui ont fait notre grandeur ? Sommes nous toujours dans une phase ascendante ou au contraire décadente ? Et dans ce deuxième cas, lesquelles de nos valeurs fondamentales avons-nous perdues ou sommes-nous en train d'oublier ?

Vaste débat, d'autant que, comme personne ne détient La Vérité, ont peut exprimer des idées bien différentes sur la question…


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