Ou est la fiche du film "Quebec" de 1951 ???

« Ou en êtes-vous cher ami ? S'agissait-il de septembre 2011 ou 2012 ? »

C'était septembre 2012, qui est devenu depuis mars 2012. Cette fois il ne s'agit pas de fiction, mais d'un essai-pamphlet de ma façon, où après dix-quinze ans de recherches dans les entrailles de la bête, je sors pour la première fois mes canons – l'antifascisme historique italien de tous bords – pour une première salve organisée contre… ah là, là… contre plusieurs cibles à la fois, mais d'abord et avant tout contre une idéologie en isme qui – tel le professeur Abronzius à la fin du Bal des vampires – répand en tout aveuglement le mal même qu'elle croit combattre.

C'est un livre qui a un côté érudit, qui s'attaque à une matière abstraite, "difficile", qui parle de choses vraiment effrayantes et mortifères – ainsi on y compare différents degrés de mal radical, ah comme c'est joyeux – mais réussit (selon moi, bien entendu) à le faire sur un ton et d'une manière accessible au public "non spécialisé".

Quebec-Montreal a été une des bonnes surprises de ces dernières années, en effet. Humour grinçant et flèches bien dirigées. C.R.A.Z.Y., en particulier, mériterait vraiment de faire une petite ballade sur le marché français. Par contre nos pittoresques cousins s'épargneront temps, argent et efforts linguistiques dans le cas du mélodrame Séraphin : un homme et son péché, malgré des comédiens formidables, en particulier le bien nommé Pierre Lebeau dans le rôle éponyme. Quoique… Non, en fait je pense que ce serait exportable, à condition qu'il puisse rejoindre son genre de public en France, qui n'est justement pas le public des festivals…

Nous avons vu ce film, l'autre soir, en DVD zone 1 qu'un ami a ramené du Québec. Sans être inoubliable, le film est – malgré son affiche peu engageante – original et sympathique, et met en scènes des personnages sur la route entre Québec et Montréal, dans plusieurs quasi-huis-clos parallèles, décrivant chacun un "mode de vie" différent : la Passion, l'Idéal, la Quête et la "Quotidienneté".

L'accent québécois, très prononcé, nous a contraints à activer les sous-titres en français pour les "sourds" après une demi-heure de lutte intense pour comprendre des bribes de conversations.

La vraie question est : pourquoi les films québécois, tout à fait accessibles au public français, ne sortent-ils pas ici (en dehors de la Semaine du Cinéma du Québec – à Paris – ou du Festival de Cannes) ? A défaut, une édition postérieure en DVD permettrait de rattraper le coup !

Je vois quelques titres dans la même situation : C.R.A.Z.Y., La Face cachée de la Lune, Les Aimants, Séraphin: un homme et son péché, Gaz Bar Blues, …

Sommes-nous juste bons à apprécier les Invasions Barbares ?