"Si vous voulez comprendre vos enfants, vivez comme eux."
Cette ribambelle de jeunes filles grattant des guitares sèches en débitant des paroles crues représentent le besoin impératif d'une jeunesse étouffée de s'oxygéner loin de tous ces parents amorphes, embourgeoisés, enlisés dans un conformisme bien pensant.
Il ne reste plus qu'une seule solution pour combler un fossé générationnel de plus en plus profond, se mettre à la fumette afin de rejoindre dans le délire permanent une progéniture toujours en vadrouille.
Les résultats sont concluants, une quarantaine ennuyeuse, stratégiquement pudique se retrouve dans un fou rire collectif à poil cigarettes aux becs et verres à la main.
Une dilatation soudaine de tous les interdits permettant à des nantis sous l'emprise du bibelot de se ressourcer dans le plus simple appareil.
Le premier pas vers une génération montante avide d'expériences et surtout de libertés.
Takin off malgré ses engourdissements et lourdeurs demeure à jamais la température phare de cette première unité d'un décennie seventies ou toute une bande d'oisillons en mal de vivre s'évapore dans la nature.
Il reste néanmoins un témoignage intéressant d'une certaine époque, marquée par une rupture tectonique entre deux générations. Avec un moment fort : la rencontre dans le même salon de Geneviève de Fontenay et de John Lennon.
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