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De Esteban Kang, le 28 mai 2005 à 22:14

Poursuite des chats perchés dans la ville…

Le réel nait de l'imaginaire et inversement. Là n'est plus la question, pas plus que dans la notion d'hybridation (formes, formats, arts etc.), désormais connue et reconnue,au sein des films de Chris Marker. En tout cas, pas uniquement.

La notion de "plans" holistiques (cf. Raoul Ruiz) n'existe plus, ou alors, chacun des plans l'est.

Chaque plan à son importance, puisque chaque plan est existance.

Même lorsqu'on se détourne des sujets et autres thématiques que l'on pourrait s'amuser à relever ci et là, l'écoulement de la vie, ce grand lieu de tous les possibles, n'a de cesse de nous en extirper. Comme d'habitude des possibles et de l'existence, la représentation ne peut être que conditionnelle:

  • On se sépare des chats et un homme se transforme en pigeon.
  • On se sépare des chats, et cela peut vouloir dire: catastrophe!

Mais, comme toujours, chez Marker,le temps nous rattrappe au vol et il y'a des traces partout, des vestiges,

Enfin, il y'a la trace du film en lui même.

Etranges ressentis…

Les éléments fédérateurs se sont ils éclipsés de nos vies?

Giraudoux fesait dire au mendiant d'Electre, contemplant la citée démolite: "cela s'appelle l'aurore". Cette phrase me semble ponctuer à merveille les juxtapositions d'interpretations que je viens de vous livrer.

Les chats font encore la ronde.

Et, l'envie de construire et reconstruire sans cesse, ne s'arrête jamais de croître.

(Etudiant en ciné)


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