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Voyage au coeur de la musique populaire américaine


De Taranos, le 5 mai 2016 à 22:06
Note du film : 5/6

Ce documentaire retrace la grande époque de Bob Dylan, depuis ses débuts jusqu'à 1966, son septième album « Blonde on Blonde ». Après il a créé encore de grandes chansons, mais ce n'étais plus la même chose. Le film nous restitue de manière excellente l'atmosphère de l'époque, son atmosphère, on se croit dans du Kérouac : le chaos de la vie de ces jeunes dans une Amérique fascinante et à vomir, mais où "les temps changeaient". On ne peut qu'être nostalgiques de grands moments comme les Festivals Folk de Newport 1963, 1964, 1965, ses duos avec Joan Baez comme deux gamins autour d'un feu de camp ; et au gré des souvenirs de Dylan on retrouve ou on découvre des musiciens fabuleux : Woody Guthrie, Johnny Cash, John Jacob Niles, Odetta, …

Pour nous ados des années 60, Bob Dylan est un morceau de notre jeunesse et ses chansons nous ont suivis toute notre vie.


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De vincentp, le 26 septembre 2006 à 20:05
Note du film : 6/6

Ce documentaire "signé" Martin Scorsese retrace le parcours de Bob Dylan, depuis ses débuts dans de petits cabarets new-yorkais, vers 1960, jusqu'à sa consécration médiatique en 1966. Une consécration alors fait de toute une génération, générée par le talent unique d'un artiste (Dylan) qui réussit à retranscrire en chansons l'état d'esprit du moment, aidé en cela par le travail méthodique de producteurs de l'ombre avisés.

Une des excellentes idées de ce documentaire est de resituer le parcours de Bob Dylan dans son contexte social et historique, et de montrer la modeste vie d'anonymes, trimant dans des patelins perdus, s'exprimant pour certains par le biais de la musique populaire (folk, blues, bluegrass, etc…), s'identifiant à cette musique pour les autres.

Mais ce documentaire arrive aussi, suprême exploit, par le biais d'un montage parfait, qui alterne séquences de l'époque et points de vue actuels, à cerner, outre la psychologie des artistes de l'époque (*), également l'âme éternelle d'un pays, agrégation d'individus de toutes origines, parfois miséreux, dont les plus accrocheurs (il faut voir ce que Dylan encaisse de la part du public, lors de ses premiers concerts), les plus talentueux, ou tout simplement les plus opportunistes, parfois pris en charge par tout un système, accèdent à la réussite sociale…

Il faut ajouter que le son des chansons est excellent, ce qui confine à l'exploit pour une musique des années soixante. C'est donc avec un plaisir incomparable que l'on s'immerge pendant trois heures et demi au sein de cette sphère musicale.

(*) A Joan Baez, qui nous raconte combien Bob Dylan fut parfois difficile à supporter sur scène, et qu'elle n'a d'ailleurs toujours pas cerné quarante ans après la psychologie tourmentée de celui qui fut son compagnon de concert et de chambrée, succède à l'écran ledit Dylan qui nous dit ceci, gêné : "j'étais amoureux… j'espère qu'elle comprendra".


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