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De droudrou, le 10 avril 2007 à 16:10

Là : tout à fait d'accord avec toi ! J'oublie toujours Friedkin qui vient de faire, paraît-il un sacré retour avec son dernier film !

Cimino et "La maison des otages" ! Là, Bogart était inoubliable ! Et pour l'ensemble de l'équipe : quelles gueules ! Il va falloir que je me le retrouve en DVD ! Wyler n'a pas fait que Ben-Hur !


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De PM Jarriq, le 10 avril 2007 à 14:26
Note du film : 3/6

Concernant Kaufman, je parlais spécifiquement de son travail exceptionnel dans L'étoffe des héros, et bien sûr pas de ses affligeants derniers opus. Quant à Cimino, après Desperate hours et surtout son affreux nanar avec Woody Harrelson dont j'ai oublié (acte manqué ?) le titre, je crains bien qu'il n'appartienne définitivement au passé. Dommage quand même, tous ces vrais réalisateurs qui ont explosé dans les années 70, et qui se sont éteints en même temps ou presque… Je pense aussi à Friedkin, ou même Pollack, Coppola


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De PM Jarriq, le 10 avril 2007 à 10:16
Note du film : 3/6

A Bronx tale était un joli et modeste film. Pour son second, De Niro passe à la vitesse supérieure, et s'essaie à la fresque, avec en toile de fond rien moins que la création de la C.I.A. Si le film démarre bien, il s'enlise rapidement dans la monotonie, accentuée par des allers-retours en flash-back assez vains, et par le jeu catatonique de Matt Damon, juste mais manquant de charisme, pour se permettre de ne pas changer d'expression pendant 2 H 30. Le récit est confus, bourré d'allusions souvent obscures, et le brillant casting est un peu gaspillé. Surnagent quelques séquences, comme la torture effectuée par Turturro, ou les retrouvailles avec l'ex-fiancée sourde, mais Raison d'état manque d'énergie et d'âme. Parmi les seconds rôles, on voit De Niro lui-même, en général infirme, Joe Pesci qui a pris un terrible coup de vieux (on ne l'avait plus revu depuis Lethal weapon 4 !), et même Keir Dullea, revenant de 2001, dans une fugitive silhouette. Le dernier tiers du film, construit de façon plus traditionnelle, avec des enjeux à hauteur d'homme (que choisir entre la raison d'état et son propre fils ?), parvient à accrocher l'intérêt, mais c'est un peu tard. Le réalisateur parvient néanmoins à y glisser un de ses thèmes de prédilection : l'histoire d'amour entre un jeune homme blanc et une jeune fille noire. On ne se refait pas ! The good shepherd est un gros film, bien fait, mais impersonnel et fastidieux, qui aurait nécessité l'impertinence et le savoir-faire du Kaufman de The right stuff. Non, le "grand Bob" n'est plus ce qu'il était…


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