Et ce n'est rien encore. Je parie que sous peu, on devra se taper "Wolfenstein, the Movie" !

Une dose généreuse de Aliens et Predator, un zeste de The thing, une pincée de Resident evil, et nous avons un nouveau film d'action décérébré, tiré d'un jeu vidéo qui ne l'est pas moins. Doom n'est pas plus mal fait qu'un autre film de ce genre, mais on a vraiment l'impression de l'avoir déjà vu plusieurs fois, et il y plane une ambiance très années 80, quand Schwarzie régnait sur le box-office. Le futur gouverneur était un exécrable acteur, mais il avait tout de même plus de charisme que le bovin The Rock, qui l'imite ici visiblement, sans jamais parvenir à imposer sa personnalité. Seule consolation, la jolie Rosamund Pike, qui ferait mieux de signer d'autres Pride & prejudice, plutôt que de persister dans ce genre-là. Ce n'est pas que Doom soit particulièrement nul, c'est juste qu'il ne présente aucune espèce d'intérêt, pas même celui du spectacle, puisque l'action se résume à des poursuites dans d'interminables couloirs, quelques plans "gore" bien répugnants, et des explosions numériques. Sans compter que l'affrontement final est carrément filmé en caméra subjective, retrouvant très exactement l'esthétique du jeu originel. Pas terrible, en somme.