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Après Bonifacio, Bangkok et Bahia, voilà Tokyo...


De vincentp, le 12 mai 2006 à 16:54

Mais CECI NE NOUS REGARDE SURTOUT PAS ! Car les artistes ne sont pas des machines, plutôt le contraire, et ont bien le droit d'avoir un penchant pour les petites pépées et le whisky. Le critique sérieux que je suis, ferme en tous cas l'oeil sur ces travers. Une question de déontologie.

Et puis, notre ami Godard est peut-être simplement venu sur le tournage pour humer la modernité et trouver une source d'inspiration à son film suivant.

La rétro à Beaubourg en ce moment le concernant apportera peut-être des éclaircissements sur cet épisode obscur de sa vie de cinéaste.


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De David-H, le 12 mai 2006 à 12:53

A l'instar de la série des James Bond, celle des Oss 117 appréciait le changement d'air. Si Frederick Stafford incarne pour la seconde (et dernière) fois le rôle de Hubert Bonisseur de la Bath, c'est cette fois à Michel Boisrond ('Les Parisiennes') qu'est confiée la réalisation. André Hunebelle, 70 ans, tournant beaucoup à ce moment-là (notamment les 'Fantômas'), déléguait ainsi l'un de ses fidèles assistants, tout en menant la barque de la production, et recruteur de jolis minois. Car c'est cette fois Marina Vlady qui reprend le rôle officieux de la 'belle', après Pier Angeli et Mylène Demongeot. Discrète, l'actrice d'origine russe participe ici à une enquête assez prévisible.

Certes, l'humour y fait son apparition – un genre encore bien lointain de Jean Dujardin -, et Frederick Stafford, le chimiste débauché sur une piscine thaïlandaise, confirme ses progrès d'acteur, mais ce sont surtout les scènes de combats, mêlant aïkido, karaté et judo, qui le font briller. Tout cela, dans un Japon très à la mode à l'époque, puisque Sean Connery viendra y tourner son célèbre 'On ne vit que deux fois' l'année suivante, en 1967.

Si l'on excepte le soin de la réalisation de Boisrond (l'image notamment) ou les apparitions de Jacques Legras (ex-Monsieur Caméra Cachée) et de Henri Serre ('Jules et Jim', 'Fantômas contre Scotland Yard'), l'aventure reste finalement très classique et un début de lassitude se fait ressentir dans la série, qui touche presque à son terme. Et même si le public suit toujours. Pour l'anecdote, Jean-Luc Godart vint scruter le tournage (et surtout Marina Vlady), y laissant quelques sourires moqueurs – et révélateurs- à l'équipe du film…


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