La mise en scène de Gitaï est simple, le réalisateur jouant la carte du réalisme en utilisant une caméra DV, sans lumières rajoutées ou presque, découpant et tournant comme dans un documentaire.
La force du film réside essentiellement dans le sujet évidemment choquant, le réalisateur faisant en sorte d'enchaîner les scènes chocs, et souvent évocatrice dans l'imaginaire populaire, comme c'est le cas de la scène de la douche collective.
Toutefois, on regrettera la simplicité du propos, le manque d'inventivité de la mise en scène et comme souvent chez Gitaï (qui pourtant se réclame de gauche) un certain racisme culturel envers les Arabes.
Cela passe ici par des petites touches : le viol du début pratiqué évidemment par un arabe à sale gueule, presque arrièré, Ramalah montré comme un énorme bidonville, etc, etc…
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