On sent que Zemeckis a beaucoup apprécié Le seigneur des anneaux de Jackson. Mais vraiment beaucoup ! Malgré cette filiation parfois pesante, son film semi-animé (comment définir exactement ce genre ?) a des moments de grandeur, et comme dans l'oeuvre de Tolkien, contient un beau message sur la conquête du pouvoir, la corruption, l'innocence perdue, les "monstres" intérieurs nés du compromis, etc. On s'habitue assez vite à ces acteurs à demi virtuels, même si le principe-même dérange toujours, au fond. Mais les combats contre les monstres sont stupéfiants, et valaient à eux seuls, que Beowulf ait été filmé avec cette technologie.
Entre le désopilant Christophe Lambert, et l'impressionnante version du même Beowulf dans Le 13ème guerrier, y a-t-il la place pour un autre ? La signature de Zemeckis n'est pas forcément rassurante, et la présence de Hopkins au générique, n'est pas – loin de là ! – gage de qualité, depuis quelque temps.
A suivre…
Page générée en 0.0019 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter