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L'angoisse et la peur jusqu'à la fin...


De Impétueux, le 8 juillet 2013 à 14:32
Note du film : 5/6

En entreprenant de revisiter la tétralogie d'Alien (en non la quadrilogie, comme écrivent des Barbares), je me demande si cette entreprise d'effroi glaçant va fonctionner aussi bien près de 35 ans après la sortie du premier film de la série, qui l'a durablement ancré dans notre imaginaire. Dans ce genre d’œuvre où les dialogues sont insignifiants ou inexistants, où les effets spéciaux peuvent être inéluctablement ringardisés par l'évolution technique, les risques sont grands d'être dépité et de se sentir un peu ridiculisé dans son souvenir.

Rien de tout cela dans le film de Ridley Scott qui franchit avec bonheur la barre des années et peut encore susciter des frousses haletantes, notamment grâce à des décors qui évoquent les pires des cauchemars de l'espèce humaine… Ah, tiens, l'espèce humaine ! Ce qui a le plus évolué depuis 1979, date de réalisation du film, c'est moins tout le fourbi technique et numérique que la pusillanimité d'une humanité qui ne parvient plus à envisager son futur du côté de la conquête de l'espace, qui a tellement comblé l'imaginaire de ma génération… Il paraissait normal dans la première moitié du demi-siècle dernier, de voyager dans l'espace, et évident que nous irions à l'aventure dans le vaste ciel comme nos ancêtres, cinq siècles auparavant étaient partis avec Christophe Colomb, Vasco de Gama, Magellan sur les océans du monde… Pourquoi sommes-nous devenus si frileux, si méfiants dans le génie de l'Homme, dans sa capacité à trouver des solutions au point, de façon si dérisoire et méprisable, de faire éteindre les lumières nocturnes pour revenir aux âges de l'obscurité ?

Je m'égare et digresse ; j'avais écrit à peu près la même chose sur 2001, absolu chef-d’œuvre de la science-fiction et du cinéma, à qui Ridley Scott rend certainement hommage, dans les décors du vaisseau spatial, dans le réveil des astronautes ou même dans le générique qui se déroule dans un concert d'irisations optiques, comme le voyage de Dave (Keir Dullea) au delà de l'infini. Puis aussi la routine du bord, l'ennui pesant des longs voyages sans beaucoup d'activité…

Sauf qu'il y a une escale imprévue, sur une planète à faire frémir, auprès de qui les solitudes les plus désolées du Cap Horn passeraient pour une succursale des Maldives. Et la montée chromatique des épouvantes, l'originale horreur de cette sorte de pieuvre immonde qui se colle sur le visage de Kane (John Hurt), y meurt, mais a pondu dans le corps du pauvre garçon l'immondice qui le déchire, dans une scène effroyable…

Je suis moins enchanté du petit bout de pamphlet social qui accuse la compagnie commerciale dont le vaisseau spatial est propriétaire d'avoir consciemment sacrifié l'équipage et guère plus par la traque, assez classique, du vilain Alien dans les profondeurs du vaisseau où, comme de juste les humains sont éliminés un par un, selon le tropisme connu des films d'épouvante qui oblige les protagonistes à se séparer pour mieux se faire cueillir.

En revanche la scène finale qui voit le Lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) se débarrasser intelligemment de son ennemi en l'envoyant ad patres dans le vide cosmique… Et cela quoique, à y bien réfléchir, on se demande pourquoi le monstre ne se précipite pas tout de suite sur la fragile jeune femme : on l'avait connu moins pudique et plus direct…


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De paul_mtl, le 28 novembre 2006 à 14:36
Note du film : 1/6

L'information (politique) qui décrit le plus completement et correctement la réalité est nécessaire dans une démocratie représentative car nous devons choisir judicieusement nos futur dirigeants et representants. Je pense qu'elle doit être encore plus importante dans une démocratie participative ou une démocratie directe comme en Suisse. A chacun ensuite de faire son analyse et ses conclusions suivant sa personnalité et son éducation.

Dans un autre systeme sans élections (monarchie, dictature, anarchie) on pourrait en faire l'économie pour s'éviter ce stress national/mondial et se limiter à une information plus pratique et locale. Stress car nous n'avons pas generalement les moyens personnels d'agir sur des evenements tragiques qui nous dépassent.


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