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L'un des derniers films de Fred 2innemann


De verdun, le 6 avril à 17:12
Note du film : 5/6

Sorti en salles la même année que le premier Star wars, Julia est une superproduction culturelle comme le cinéma américain n'en fait plus.

C'est un film qui a des allures de grosse machine à oscars. Ce n'est donc pas un hasard si trois statuettes lui furent décernés. Derrière la caméra, se trouve le vétéran Fred Zinnemann, un réalisateurs parfois vilipendé pour son style académique.

Malgré ces caractéristiques susceptibles de faire peur sur le papier, malgré une dramaturgie bancale et malgré les apparitions trop brèves d'une Vanessa Redgrave censée incarner le rôle-titre, cette histoire d'amitié entre la dramaturge Lillian Hellman et Julia, amitié contrariée par le contexte dégradé de l'Europe des années 1930, arrive à faire naître une émotion rare.

Pour ma part, une des jolies découvertes de cette année 2024.


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De PM Jarriq, le 17 avril 2006 à 11:36
Note du film : 4/6

Pour un de ses derniers films, Zinnemann tente de capter l'atmosphère dégradée de l'Europe de l'avant-guerre, à travers une tranche de vie de la dramaturge Lillian Hellman.

Julia est un drôle de film, dont la construction en flash-back ne se justifie pas vraiment, et dont une bonne moitié est occupée par un voyage en Russie, via Berlin, bâti en forme de suspense paranoïaque. Les scènes entre Lillian et son amie Julia sont trop peu nombreuses et trop espacées, pour qu'on ressente leur lien profond, et tout reste un peu en surface. Jane Fonda est inégale, très maladroite dans ses séquences avec Jason Robards (parfait Dashiell Hammett) et excellente face à Vanessa Redgrave. Malgré tous ses efforts, elle ne parvient pas à faire de Lillian autre chose qu'une snobinette caractérielle, obstinée et moyennement attachante. Parmi les seconds rôles, on identifie deux débutants : Meryl Streep étonnamment brune, en mondaine idiote et Lambert Wilson.

Malgré ses défauts de construction, Julia bénéficie d'une photo splendide de Douglas Slocombe et de la BO de Delerue. Difficile de définir exactement ce qui manque à ce joli film, pour devenir un beau film, mais Zinnemann ne parvient jamais à surpasser l'anecdote et à donner une dimension à la David Lean, à ce scénario qui en avait besoin.


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