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Don Juan Flynn


De jeff94, le 22 septembre 2015 à 16:24
Note du film : 6/6

le film devait être réalisé en 1945 par Raoul Walsh. Le projet fut abandonné par la Warner, avant d'être confié à Vincent Sherman, homme à tout faire de la maison de production. Après bien des difficultés, dues en grande partie à un ­Errol Flynn sur le déclin et de plus en plus alcoolique, le film fut enfin terminé. Le ­cinéaste, dans l'incapacité financière de mettre en scène plusieurs plans, dut même puiser dans les rushes de La Vie privée d'Elisabeth d'Angleterre et des Aventures de Robin des bois, réalisés quelques années auparavant. En dépit de tous ces aléas, Sherman a réussi une oeuvre pleine de vie et d'humour.

Le film est une réussite totale , les décors sont magnifiques il sera recompensé par l'oscar de la meilleure création de costumes pour Leah Rhodes, Travilla et Marjorie Best. Nomination à l'Oscar de la meilleure direction artistique pour Edward Carrere et Lyle B. Reifsnider. la magie de notre Errol Flynn est toujour la, meme si il est un peu abimé il reste , pour tous ses fans , et moi meme le roi du film d'aventure , et les " aventures de don juan " est classé dans le top dix des plus beaux films de sa filmographie.


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De DelaNuit, le 23 avril 2009 à 23:28
Note du film : 4/6

Visiblement, Errol Flynn regrettait vers la fin de sa vie d'être considéré comme un véritable Don Juan. Un certain nombre de procès pour viol avaient notamment – à tort ou à raison – assombri la carrière de ce véritable aventurier né en Tasmanie, qui avait occupé maint emploi avant d'être repéré par les studios : chercheur d'or, planteur, pirate, trafiquant… de Hong Kong à Madang, de Singapour à Macao…

Dans son autobiographie intitulée "Mes 400 coups" (titre original : "My wicked, wicked ways") parue en France chez "Olivier Orban" (1977) puis "J'ai lu", il ne se montre pas avare en anecdotes, et avoue d'ailleurs :

"J'entre dans un bordel avec autant d'intérêt et le même esprit de curiosité qu'au British Museum ou au Metropolitan Opera. J'y trouve l'homme et ses oeuvres, son art, son éternelle poursuite de l'or et du plaisir. Je ne saurais parler plus sincèrement. Cela ne signifie pas que, si je vais à la Scala de Milan entendre Carmen, j'aie envie de monter sur scène et participer, pas plus que je ne souhaite toujours participer aux ébats d'un beau bordel national, mais il faut que j'y voie un spectacle, une cérémonie, un symptôme de la nation."

Avec autant de franchise, pas étonnant que la réputation d'Errol ait été aussi sulfureuse !

Aucune raison en tout cas de bouder son plaisir devant ce sympathique et sans prétention film d'aventure "cape et épée" qui nous permet également d'apprécier la trop rare Viveca Lindfors, la belle maîtresse exotique de Stewart Granger dans Moonfleet


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