Revu ce soir sur grand écran, en compagnie de la fille de Fuller (Samantha) pour un avis identique au premier. House of Bamboo est un très bon film, original, très bien filmé, doté d'une énergie folle, sans atteindre toutefois des sommets. Il est très représentatif de l'oeuvre de Fuller, très bon cinéaste, raconteur hors-pair, qui n'atteint simplement pas la plénitude des plus grands cinéastes américains comme Ford ou Hawks. Fuller possède son "plafond de verre", bon il est vrai placé assez haut !

le monolithique Stack, incapable de changer d'expression une seule fois en 100 minutes

Je m'inscris en faux par rapport à cette assertion de PM Jarriq. En effet, Stack pousse des rugissements de plaisir quand il se fait masser le dos par la belle Mariko. Laquelle lui dit ceci : "une femme japonaise sait s'occuper d'un homme !".

Assertion surprenante, dont il n'aura pas échappé au sagace Alholg, qu'elle a franchi la barrière de la censure hollywoodienne. Aujourd'hui, ce type de propos ne surprend pas, mais en 1955…

J'ai bien aimé l'esprit décalé qui empreigne ce film (pour évoquer la culture japonaise) ! Fuller était un sacré cinéaste, et House of bamboo malgré ses défauts relatifs le démontre parfaitement !