5,4/6. Revu ce soir sur grand-écran. Mon avis de 2006 est revu à la hausse. Ce film est fort bien fait dans toutes ses composantes (scénario, mise en scène, interprétation, photographie…). Mais il souffre me semble-t-il d'un académisme un peu appuyé et sur deux heures, on peut s'ennuyer. Et très subjectivement, j'ai trouvé cette oeuvre un peu inégale. Certaines séquences sont très réussies, mais les suivantes le sont moins. Les jugements des cinéphiles pourront être variés à propos de Camille. De mon point de vue, globalement un excellent film.

Oh la Divine dans la Dame aux Camélias! L'interprétation absolue de toutes les dames aux camélias par une actrice incomparable au sommet de son art, son charme et sa beauté. Aucune autre actrice ne pouvait être capable d'exprimer tant de complexité dans ce rôle. Légère et grave à la fois, ironique et tendre, romantique à souhait, cruelle et généreuse, la Divine nous révèle ici toutes les facettes de son génie et son âme. Il faut dire également que le film et la réalisation de Cukor sont à la hauteur du génie de l'interprète. Une mises-en-scéne subtile et intelligente, un casting de rêve (mention spcéciale pour l'extraordinaire Henry Danniel dans le rôle du Baron de Varville, le romantique Robert Taylor dans le rôle d3Armand Duval et la merveilleuse Laura-Hope Crews dans le rôle en apparence caricatirale, amis sous la surface cruelle de Prudence), les costumes de Adrian une réussite éclatante (chaque costume raconte une histoire, un aspect différent du personnage principal´) tout cela contribue à rendre le film précieux et inoubliable.