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De verdun, le 8 janvier 2013 à 23:47
Note du film : 5/6

L'agent secret Harry Palmer doit stopper la folie d'un milliardaire américain qui veut détruire l'URSS par une guerre bactériologique. Devant remettre un mystérieux thermos à un vieil ami habitant Helsinki, il se demande bientôt ce qui peu se cacher à l'intérieur…

Troisième volet de la trilogie Harry, Billion dollar brain est sans doute le deuxième meilleur épisode après le très singulier Ipcress, danger immédiat. Mes funérailles à Berlin, le deuxième de la série, me semble un peu en retrait car plus conventionnel malgré la réalisation efficace de Guy Hamilton.

On retrouve les qualités des autres "Harry Palmer": un Michael Caine très classe, dont les rapports avec le colonel Guy Doleman sont toujours aussi complexes et difficiles. Les seconds rôles sont excellents: Karl Malden, Oscar Homolka et l'irremplaçable Françoise Dorléac, ambigüe, belle et drôle en espionne russe. L'humour est constant.

Le ton est moins froid et réaliste que Mes funérailles à Berlin, non pas insolite comme Icpress mais plutôt délirant, notamment dans la séquence finale, qui est un hommage explicite à Alexandre Nevski. On retrouve dans cette commande remplie avec peu d'enthousiasme par Ken Russell, les futures qualités du futur réalisateur de Music Lovers: du rythme, une caméra mobile, une démesure inspirée et un sens évident des décors.

A noter aussi l'originalité radicale du film: le méchant du film n'est pas un soviétique, mais au contraire un milliardaire anti-communiste, brillamment incarné par Ed Begley qui veut envahir l'URSS !!

Parmi les défauts, signalons quelques moments moins intéressants et surtout un côté "serpent qui se mord la queue": cette trilogie initialement pensée comme l'anti-James Bond, rejoint par sa démesure les films mettant en scène les films de 007. Maurice Binder, Harry Saltzman, deux piliers de la saga Bond sont au générique de ce Billion dollar brain.

Mais c'est un excellent cru. On trouve le dvd zone 1 et zone 2 (chez nos voisins).


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De Arca1943, le 8 janvier 2013 à 20:47

Je veux bien suivre. Michael Caine retrouve un personnage familier, mais qui plus est voici Karl Malden et la très rare Françoise Dorléac. Je me doute bien que ce Russell des débuts ne doit pas être l'Annapurna, mais essayons-le donc…


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