Un jeune médecin (Robert Powell) arrive dans un hôpital psychiatrique. Le docteur Rutherford (Patrick Magee) décide de le mettre à l'épreuve en lui faisant écouter les récits de 4 personnes internées:

1) la première (Barbara Parkins), dut subir l'étrange vengeance d'une épouse trompée.

2) le second patient est un tailleur (Barry Morse) qui suite à la visite d'un client inquiétant (Peter Cushing) s'est mis à confectionner un manteau aux propriétés surnturelles.

3) la troisième (Charlotte Rampling) tue en prétextant qu'il s'agit d'une amie (Britt Ekland). Le hic est que cette dernière ne semble exister que dans son imagination.

4) Le dernier aliéné (Herbert Lom) confectionne d'étranges poupées miniatures auxquelles il attribue des propriétés non moins étranges .

Le film à sketchs fut à la mode dans les années 1960 et 1970. Et notamment dans le domaine du fantastique anglais. La Amicus, firme concurrente de la Hammer en a fait une de ses spécialités, avec des résultats inégaux.

Asylum occupe le haut du panier. Le casting mélange de façon judicieuse vieux routiers du genre et jeunes acteurs en vogue. La réalisation rend crédible des situations qui sur le papier étaient proches du ridicule. Le scénario de Robert Bloch, auteur de Psychose est excellent. Les sketches sont de qualité plus homogène que la moyenne. L'ensemble constitue un divertissement prenant, surprenant dans sa dernière partie. Le mélange de sérieux et d'ironie fonctionne, à l'image de l'utilisation d'une nuit sur le mont chauve de Moussorgski comme musique de générique.

Une des réussites de Roy Ward Baker, cinéaste singulier quand il est inspiré conme ce fut le cas ici.