John Landis à la mise en scène, mais aussi, Steven E. de Souza au scénario réussissent à retrouver la veine du premier numéro de la série.

Certes, il y a quelques scènes et effets entendus (le commissaire qui meurt avec comme dernière volonté que son assassin soit arrêté, etc), mais l'humour, la causticité sont de retour. La vision sociale aussi, puisque Los Angeles est ici symbolisée par deux « tendances » purement américaines critiquées avec verve dans le film : le parc d'attraction débilisant directement pompé sur Disneyworld (wonder world ici), et les salons de ventes d'armes.

On retrouve aussi la folie de John Landis à son époque des Blues Brothers (avec une scène de voitures de flics assez réussis), mais aussi des gags visuels très réussis, comme les gros plans sur des peluches expressives (scène où Eddie Murphy sauve les deux enfants), ou bien encore son goût pour les apparitions. On peut apercevoir ainsi George Lucas, Martha Coolidge, Joe Dante, ou bien encore Arthur Hiller.