Chapeau à McCarey, qui fut un cinéaste de génie, à mon avis, au moins à plusieurs reprises.
4,2 à 4,5/6. Les Cloches de Ste Marie aborde tout en finesse et douceur le sujet des petits tracas de la vie quotidienne, le thème de l'éducation, et celui plus large des relations humaines. Douceur… : caractéristique évidente du style Leo McCarey. Des dialogues à fleuret moucheté superbes, des idées humanistes distillées au gré des péripéties du récit, une confiance omniprésente dans la capacité de l'homme à vivre dans un état de concorde sociale. Mais ce présent opus se situe à mon avis très en dessous de Going my way, récit précédent mettant en scène le père O'Malley interprété par Bing Crosby. Le couple formé par Bing Crosby et Ingrid Bergman ne fonctionne ici pas très bien. Bergman est bien peu crédible. L'alchimie subtile et fabuleuse de Going my way n'est pas présente. Il est intéressant de voir dans la foulée les deux films pour mesurer ce qui sépare à mon avis un chef d'oeuvre incontestable et éblouissant d'un simple bon ou très bon film. Et aussi prendre conscience (là est sans doute l'essentiel) que McCarey a produit, écrit et réalisé quelques perles cinématographiques, qu'il faut avoir vu.
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