Certes, ce n'est pas du "Disney", mais quel plaisir, petits moyens, gros bonheur.
Le visuel est également proche. Même si on sent toujours l'influence de Paul Grimault dont Jean-François Laguionie est un élève, on a l'impression que la mise en image relève plus de la bande-dessinée belge que de ce qu'on peut avoir l'habitude de voir aujourd'hui. C'est conventionnel, sans surprise.
Le dessin manque même de beauté dans les traits, manque de puissance dans les couleurs. L'animation est fluide mais ne révèle aucune surprise, aucune tentative d'approfondissements visuels de ce que l'animation 2-D peut encore permettre.Au fond et au vu de ses long-métrages, on en vient à se demander si Jean-François Laguionie n'était pas plus à l'aise dans la narration d'histoires courtes qui lui permettaient de tenter des choses, mener des recherches visuels. Le long métrage, son économie, sa longueur, semble l'écraser.
Même l'histoire est entendue, prévisible et surtout convenue dans ses formes narratives. Et qu'on ne vienne pas dire comme excuse que le public visé sont les enfants de 7 ans. Michel Ocelot s'adressait à un public du même âge dans Kirikou, mais il ne minorait pas son histoire et son dessin pour autant.
Page générée en 0.0032 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter