2,5/6.

Finalement Christopher Lee était à y regarder de près un acteur impressionnant. Malgré son peu de dialogue. C'est pourquoi je trouve regtrettable de le voir en Dracula en pleine déchéance.

Le Comte Dracula viré de son Château par les communistes du coin n'est pas a priori une mauvaise idée. L'idée de départ est géniale. Le casting absurde. L'humour parfois noir. Le point fort c'est que le film démarre comme un vrai Dracula très Hammerien. Voir même comme l'un vrai Dracula, peut être même le plus effrayant et le plus violent. La première partie surprend. Molinaro a tenté de mener les ambitions de Dracula père et fils jusqu'au bout. L'arrivée à Paris, la débrouillardise de deux vampires hautains qui n'ont jamais travaillé et qui se retrouvent confrontés à la difficulté de vivre dans un social guère aisé. Se faire exploiter, se faire engueuler en tant que gardien de nuit par un Gérard Jugnot mesquin et procédurier, sont les meilleurs moments du film.

La deuxième partie s'enfonce dans ce qu'il a pu y'avoir de pire dans les parodies de Dracula.

J'ai souvenir d'un film affreux avec David Niven ou des Charlots contre Dracula. La deuxième partie y succombe. Comme succombe le charisme de Christopher Lee au profit d'un Bernard Menez et d'un final vaudeville anneantissant de nullité.

Avec de l'indulgence ça valait quand même le coup d'être tenté…

Marie-Hélène était bien plus charmante que sa soeur Catherine et, vous avez raison, la série des Claudine avait bien du charme.

Je me suis laissé dire que Marie-Hélène avait connu de graves problèmes psychiatriques…

Comme Sophie Daumier, je crois…