Pour ma part, j'ai toujours gardé un excellent souvenir du film Alexandre le bienheureux. Je l'ai découvert étant enfant et il est pour moi mémorable. Philippe Noiret proclame un éloge de la paresse qui a vite fait de faire des émules dans le village. Il faut dire qu'il a trimé dur pour en arriver là. Sa femme, une véritable mégère, lui demandant de travailler comme une bête dans cette ferme et ces champs qu'il finit par détester. Aussi, le jour où elle décède dans un accident de voiture, il se retrouve seul et décide de se coucher et de ne plus rien faire. Son chien, dont le rôle est aussi parfait dans son genre, sera son seul compagnon lors de ce repos bien mérité. Marlène Jobert arrive sur ces entrefaites et cache bien son jeu. Elle entreprend de séduire notre homme et le mène au mariage. Il se rendra compte juste assez vite qu'elle va prendre la place de sa femme et que le cercle infernal va recommencer pour lui. La seule solution est de prendre la fuite vers la liberté.
Pour la chanson du film interprétée par Isabelle Aubret, elle est tout simplement superbe….
Ah ! J'ai écrit égrillard ; voilà un truc que je n'avais pas remarqué lors de mes premières visions du film et que je n'ai pas été plus fier que ça de découvrir ; à un moment, Agathe (Marlène Jobert) vient émoustiller Alexandre (Philippe Noiret) qui pêche tranquillement dans la rivière. Et alors qu'elle fait des effets de buste et de cuisses, brusquement le poisson mord et la canne d'Alexandre se lève brusquement. Qu'elle est grosse ! s'exclame Agathe devant la prise…
Ouaf, ouaf ! Voilà qui me fait penser aux graveleuses allusions de Billy Wilder ou d'Alfred Hitchcock qui avaient au moins l'excuse de vivre et de tourner dans un pays puritain…
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