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De incognito, le 15 juin 2012 à 21:38

Le roi lion est une réussite totale. Là où certains films Disney sont un-peu en perte de qualité, ce film donne un goût de romantisme exacerbé. Avec Bambi, c'est l'un des rares Disney où il n'y a aucune présence humaine. Encore que dans Bambi, il y a la présence des chasseurs bien qu'ils ne soient pas visibles. Pour certains Le roi lion a été l'un des plus beaux films de Disney. Je pense qu'à l'époque des dessins-animés du genre mangas, c'est vrai. Si Disney avait sorti ce film plus tôt, il aurait été encore plus réussi, car il est vrai que les dessins des premiers films étaient plus beaux. A noter la musique qui est elle aussi magnifique.

Quoiqu'il en soit, c'est un must absolu.


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De DelaNuit, le 19 mars 2008 à 10:47

Je n'ai pas vu Le roi lion, juste des extraits, mais ce que j'en ai vu avait l'air très beau.

Je préfère effectivement en général les Disney plus anciens, le charme "années 30" de Blanche-Neige, la logique de l'absurde d'Alice au pays des merveilles, la quête d'humanité de Pinocchio ou à l'inverse le refus d'intégrer un monde adulte réglementé par Peter Pan et son refuge dans le NeverLand peuplé d'indiens, pirates, sirènes, … J'avoue une préférence pour les tableaux musicaux fantasmagoriques et mythologiques de Fantasia et le graphisme médiéval sur fond de Tchaïkovsky de La belle au bois dormant).

Et puis aussi l'atmosphère jazzy des Aristochats et du [film id=206Livre de la jungle[/film].

Parmi les plus récents, j'avais apprécié l'intérêt pour la culture amérindienne de Pocahontas, et son message de tolérance et d'ouverture ("on peut peindre avec toutes les couleurs du vent"), qui pour une fois échappait à l'institutionnel happy-end.

J'ai bien aimé aussi le Paris médiéval du Bossu de Notre Dame, avec quelques moments épiques dignes des grands spectacles hollywoodiens d'autrefois (le sauvetage d'Esmeralda par Quasimodo, l'incendie de Paris), même si le scénario prend moultes libertés avec le roman de Victor Hugo, en plaquant une fin heureuse et en transformant le prêtre pervers en juge… On comprend bien qu'aux Etats-Unis, un prêtre pervers et criminel dans un film pour enfant, ça n'aurait pas pu passer ! Néanmoins, l'actualité de la situation (xénophobie, traque des sans papiers) était bien rendue, ce qui montre que les films Disney peuvent aussi exprimer des choses profondes.

Sinon, en ce qui concerne les productions Disnée récentes, l'impression que j'en ai c'est qu'à force de vouloir systématiquement utiliser des formules de mélange des genres pour plaire à tout le monde et ratisser le plus large possible (du beau pour les romantiques, du burlesque pour les petits, de l'action "jeux vidéo" pour les garçons, de l'amour pour les filles, etc), on ne sait plus ce que l'on regarde et certains films manquent de cohérence. Il vaudrait mieux sortir des films différents ciblant des publics différents… Mais ça rapporterait sans doute moins de sous…


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