Le Paris des poulbots de Montmartre, quelques chansons d'Edith Piaf ,pas ses plus grands succès ,des histoires d'amour compliquées. La chanson "J'ai dansé avec l'amour (paroles) a retenu mon attention et est très applaudie à juste titre dans le film. Néanmoins cette chanson n'apparait pas dans le best of des 30 meilleures chansons d'Edith Piaf selon le classement l'internaute . Le film a été tourné sous l'occupation avec de nombreuses scènes en extérieur…C'est surprenant. Il devait être difficile de tourner alors en décors naturels. Le cinema francais sous l'occupation allemande
Le cinéma de deuxième rang, à l'époque, avait notamment pour mission de régaler les sages populations du Berri ou du Velay de l'image des vedettes et de la fréquentation des grands sites parisiens. Pour une petite production comme Montmartre-sur-Seine, la présence de Piaf et quelques images du Sacré Cœur et de ses alentours (au demeurant dépouillés presque de touristes et jonchés de vrais commerces) suffisaient à esbaudir le public confiant de Vierzon ou d'Yssingeaux. En plaquant là-dessus une intrigue gentille où, malgré les mauvais coups de la vie, les amoureux solides se retrouvent à la fin à peu près comblés, on était sûr de réussir son coup. Donc la brave Lily (Édith Piaf), gentille fleuriste dotée d'un filet de voix est passionnément désirée par Michel (Jean-Louis Barrault) non moins brave garçon de son voisinage, mais elle s'est entichée d'un amour de tête pour Maurice (Henri Vidal), beau garçon artisan doreur, qui en pince lui-même pour Juliette (Huguette Faget) mignonne fille de son patron.
Je passe les détails de l'intrigue amoureuse, d'une grande simplicité niaise ; mais je note qu'afin de permettre à Édith Piaf d'interpréter trois ou quatre chansons, les scénaristes ont dû, très artificiellement, introduire dans leur récit la visite hasardeuse à Montmartre de deux gandins, Claude (Roger Duchesne) et Paul (Paul Meurisse) dont le flair va engager la jeune Lily dans une grande carrière de chanteuse qui, pour autant, s'apercevra à temps de l'amour pur et désintéressé que lui portait le sympathique et émacié Michel.C'est très bête, les chansons (pourtant de Marguerite Monnot, qu'on a connue mieux inspirée) sont insignifiantes et Édith Piaf est laide à faire peur.
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