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De droudrou, le 1er septembre 2009 à 08:34
Note du film : 5/6

Film dont nous n'avons pas encore parlé dont le sujet nous entraîne au Cambodge en avril 1975 au moment de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges. Il est inspiré de la véritable histoire de Sydney Schanberg, qui obtint le Prix Pulitzer en 1976. Il retrace une partie du périple de Dith Pran, et dépeint la dictature de Pol Pot : l'embrigadement des enfants dès le plus jeune âge, la destruction de toute notion de famille, et l'extermination d'un peuple forcé à vivre dans les campagnes. Le film a été couronné de 3 oscars : Oscar du meilleur acteur dans un second rôle : Haing S. Ngor Oscar de la meilleure photographie : Chris Menges Oscar du meilleur montage : Jim Clark Dith Pran travaillait pour Sydney Schanberg, le correspondant du New Times à Phnom Penh en 1975, quand les Khmers rouges ont pris le pouvoir au Cambodge. Dans une série d'articles, Schanberg racontera l'odyssée de Dith qui a souhaité rester au Cambodge pour «couvrir» la conquête du pouvoir par Pol Pot.

Interné, comme des centaines de milliers d'autres Cambodgiens pour y être «rééduqué», Dith n'a eu la vie sauve — le génocide khmer a fait près de deux millions de morts — qu'en cachant son niveau d'éducation et son amitié avec les Américains. Pendant plus de quatre années, personne n'a eu de nouvelles de lui. Jusqu'à ce qu'il parvienne à fuir le pays en 1980.

Rapatrié aux Etats-Unis, Dith devint photographe pour le quotidien new-yorkais. Et l'histoire de Dith connut un retentissement international en 1984 avec le film de Roland Joffé, dont le scénario est basé sur les articles de Schanberg. Dans le rôle du journaliste, l'acteur américain Sam Waterston. Celui de Dith fut interprété par Haing S. Ngor, lui aussi rescapé des camps khmers, mais assassiné en 1996, avec qui il fonda une association. Ayant perdu son père, ses trois frères et une soeur, victimes des Khmers rouges, Dith avait créé The Dith Pran Holocaust Awareness Project, Inc dédiée à la sensibilisation des jeunes générations au génocide cambodgien.

Biographies relevées sur wikipedia Sydney Schanberg est né le 17 janvier 1934 à Clinton dans le Massachusetts, est un journaliste américain reconnu pour ses travaux et sa couverture lors de la prise du pouvoir au Cambodge par les Khmers rouges. Son livre The Death and Life of Dith Pran retrace le combat de Dith Pran (son assistant cambodgien) dans les camps d'Angkar. Il a inspiré le film de Roland Joffé La Déchirure (The Killing Field). Son personnage est interprété par Sam Waterston.

Il a reçu le prix Pulitzer de 1976, pour la rubrique reportage international, alors qu'il travaillait pour The New York Times. Il a également reçu par deux fois le prix "George F. Polk" pour la qualité de ses travaux journalistiques en 1971 et 1974. Il a été éditorialiste et éditeur associé pour le New York Newsday entre 1986 et 1995. Il est encore aujourd'hui consulté en tant qu'expert de cette période cambodgienne

Dith Pran Dith Pran (né le 27 septembre 1942 et mort le 30 mars 2008) est un photojournaliste cambodgien rescapé du génocide et dont l'histoire a inspiré le film. ] En 1975, Dith Pran et le journaliste du New York Times Sydney Schanberg décident de rester au Cambodge pour témoigner de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges. Contrairement aux journalistes étrangers, il n'est pas autorisé à quitter ensuite le pays et doit subir quatre années d'internement en camp de travail tandis que ses trois frères sont tués.

En 1979, il parvient à s'échapper en Thaïlande puis gagne les États-Unis où, depuis 1980, il travaille au New York Times comme photojournaliste. Pran est décédé le 30 mars 2008


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