Ami Verdun, votre plaidoyer qui inaugure, le 9 juin 2006, le fil de la série de Denys de La Patellière avec Jacques Weber est suffisamment argumenté et convaincant pour que je m'y rallie, même si je n'ai pas vu cette adaptation : il faudra que je me la procure ; car je demeure frustré et agacé du massacre qu'Alexandre, fils de Denys a commis avec son complice. C'est si fort, si grand, Monte Cristo, le meilleur roman de Dumas.

Mais comme nous sommes envahis par le marketing publicitaire du film nouveau, j'ai voulu essayer de mettre en garde tous les amis qui ont la faiblesse de me lire : n'allez pas voir ça si vous aimez le roman.

Parmi les adaptations du comte de Monte-Cristo, vous oubliez la plus satisfaisante de toutes, celle réalisée en 1979 par Denys de La Patellière pour la télévision, avec Jacques Weber dans le rôle-titre.

Elle n'est pas parfaite, notamment à cause d'une réalisation qui paraît bien pépère de nos jours, mais c'est l'une des rares à adapter le roman dans son intégralité, grâce notamment à sa longueur, sans jamais trahir le récit comme le fait la version Josée Dayan.

Chose amusante (ou triste), le film que vous chroniquez est co-réalisé par le fils de Denys de La Patellière.