« Je suis un assassin démarre sur un pitch directement emprunté au Raymond Chandler de Strangers on a Train. »

Oh, je connais une dame qui va pas être contente du tout du tout (même si le lapsus est flatteur). Elle risque même d'envoyer son Rat de Venise à tes trousses !

Ce message s'autodétruira quand on aura rendu à César ce qui appartient à César…

La normalité est-elle de tuer son prochain ?

On peut se poser la question au vue de ce douloureux (du moins sa vision) pamphlet. Tout commence pourtnat pas mal avec un thriller dans lequel un auteur à succés (GIRAUDEAU) propose à un autre auteur sans succés (CLUZET) de le débarasser de sa femme en échange d'un arrangement financo-éditorialiste. Tout à ce moment là semble absurde et mal foutu (seul GIRAUDEAU surnage) pour complétement déraper ensuite où une fois le crime (trés violent) commis, le meurtrier semble hatiser la convoitise de sa femme et de son commanditaire. Il a assouvi un phantasme qui leur semblait inaccessible. De poussif et ennuyeux, le film devient trés pénibloe à regarger, même GIRAUDEAU devient ridicule (voir sa "tentative" de meurtre sur une vieille en mal d'amour)