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A quand les chefs-d'oeuvre ?


De fretyl, le 4 avril 2010 à 17:54
Note du film : 4/6

Il n'y a pas à dire Eva Green est une bonne actrice. Sensuelle, érotique, vive, guillerette… Rien que pour elle The dreamers se regarde très bien.
Dans The dreamers on regrettera que Mai 68 soit aussi conventionnel, aussi artificiel. Je crois que même Gerard Oury avec La carapate a été plus proche des événements et de l'ambiance de Mai 68 que ne l'est Bertolucci dans The dreamers.
En vérité on se fout de Mai 68. L'histoire aurait d'ailleurs pu se dérouler dans les années 70, dans les années 80 ou aujourd'hui que le film n'en aurait pas souffert. Des jeunes aussi in-autonome, aussi libérés, ont existé autant en Mai 68 que de nos jours.
Rien n'aurait empêché le film d'être plus actuel, si ce n'est la déclaration d'amour de Bertolucci au cinéma français des années soixante, qu'il considère (il l'a dit, lui même dans un interview) comme supérieur au cinéma Italien de la même époque.
Ressortir des images d'archives, revivre nostalgiquement un cinéma disparu fait chaud au cœur…

Et puis quiconque voit The dreamers n'oublie pas de sitôt la scène clou du film ; la scène d'amour entre Éva Green et Michael Pitt dans la cuisine, filmé de manière franche, frôlant la pornographie, mais dans laquelle Éva Green s'affirme comme ensorcelante, voluptueuse et belle, belle, belle, belle, BELLE !!!…


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De Freddie D., le 9 février 2008 à 20:19
Note du film : 3/6

Oui, effectivement… Où est l'auteur du Conformiste ? Pas dans Dreamers, en tout cas. Sorte de mélange très bancal de Jules et Jim avec la série Dream on (l'insertion d'extraits de films noir et blanc, illustrant des situations), c'est un survol de la période de mai 68, superficiel, et courant derrière le vieux scandale du Dernier tango à Paris, via des séquences érotiques assez explicites, et même la présence anecdotique d'un Léaud ravagé. En fait, si le film tient debout, c'est par la magie dégagée par Eva Green, que seul Ridley Scott saura retrouver dans Kingdom of Heaven. Elle seule justifie de suivre ces 109 minutes mollassonnes et bavardes.

Vraiment, Le conformiste est loin, et même l'imparfait 1900 paraît magistral, comparé à ce pâlichon Dreamers.


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