Pendant 5 minutes, Kieslowski montre des visages d'hommes et de femmes paumés, à peine lettrés, qui doivent faire face à une machinerie administrative trop complexe pour leur répondre efficacement. Au son, on entend la voix monocorde, sans émotion de l'employée qui incarne parfaitement par sa froideur, la machine administrative. Le contraste entre l'employée et les individus fait tout l'intérêt du film. On attend à ce qu'elle s'humanise, même une fois… Attente vaine, bien sûr.
La fin est particulièrement terrible, avec des plans des couloirs entiers de dossiers éparpillés, que l'on imagine être les dossiers en attente !
Certes, le film montre parfaitement le côté kafkaïen d'une administration communiste procédurière, mais franchement, est-ce vraiment très différent chez nous?
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