4,8/6. Le monde des flambeurs de casino, une amitié entre deux hommes, et le portrait de sans-grades des Etats-Unis profonds. Des thèmes bien croisés, bien développés, une mise en scène de grande qualité.
George Segal et
Elliott Gould sont excellents. De grands moments, par exemple Elliott Gould jouant au poker avec des grand-mères américaines. Une impression légère toutefois d'inachevé (à l'image de la fin du récit). Peut-être simplement une impression car
Robert Altman semble se moquer complètement d'un canevas narratif traditionnel. Le film est réussi, voire très réussi (à mon avis). Typiquement un film peu spectaculaire mais qui est susceptible de marquer les mémoires. Il aborde sans en avoir l'air de grands thèmes existentiels. Les années 70 furent une époque bénie (hyper-créative) pour le cinéma américain, et
Les flambeurs illustrent ce fait parfaitement.