3,6/6. Scénario mineur, mais John Wayne est là, et il est colonel dans la jungle des Philippines. Il faut ajouter la qualité de la photographie de Nicholas Musuraca et de la mise en scène de Dmytryk (déplacements physiques des acteurs, et conduite du récit). Ce film réalisé en 1945, qui présente les japs sous un mauvais jour (brutaux, cyniques et fourbes), se suit avec plaisir, sans atteindre des sommets, mêmes auvergnats. Pour les amateurs du genre et de John Wayne.

Nous sommes en plein dans le film de propagande. On y retrouve toutes les lourdeurs du genre, que ce soit les grands sentiments, les grands discours héroïques ou bien encore les plans en contreplongée sur fond de drapeaux américains. Dans le genre on a vu mieux. Notamment pour ce qui est du scénario, ici, vraiment trop basique. On aurait aimé notamment une vraie confrontation entre John Wayne et Anthony Quinn.

Heureusement, toutefois, la mise en scène a été confiée à un cinéaste talentueux (Edward Dmytryk) qui nous offre des scènes d'actions (surtout au début) impressionnantes et bien menées.