Finalement sorti sous le titre "The ballad of Jack and Rose ", ce film assez curieux s'inspire vaguement de "La tempête" de Shakespeare, pour disserter sur un ex-hippie, isolé sur une île avec sa fille. Relents d'inceste, excentricités, personnages secondaires caricaturaux, et pour finir une morale ambiguë : autant Jack apparaît comme un égotique asocial et cynique (il paie pour que Catherine Keener vienne vivre avec lui et re-paie pour qu'elle s'en aille !), autant celui censé représenter le capitalisme (Beau Bridges) est finalement un type sympathique et humain. Difficile alors de comprendre ce que voulait exprimer Rebecca Miller…
Si la réalisation est parfois maladroite (caméra à l'épaule intempestive, jamais utile), le film vaut le coup d'oeil pour Day-Lewis, intense comme toujours en vieux rebelle usé et malade et surtout pour la très ravissante Camilla Belle. L'excellente Keener fait ce qu'elle peut d'un rôle impossible. Il n'est donc pas certain que tous les messages que tente de faire passer l'auteur arrivent à bon port, mais c'est une tentative intéressante et le premier rôle de Day-Lewis depuis Gangs of New York. Donc…
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