Un film qui ressemble à macadam à deux voies de Monte Hellman (je préfère ce film là, qui me paraît supérieur). C'est sans doute l'époque qui voulait cela : chaque film allait alors un peu plus loin en matière de destructuration du récit traditionnel. Des prouesses techniques (le plan séquence final, et les scènes liées à l'échange d'identité). De superbes images, les thèmes récurrents de Antionioni : la perte d'identité, des personnages et lieux symboliques…. Et aussi une vision lucide de la situation politique d'un pays d'Afrique.
Signalons que le livre paru chez Taschen sur ce metteur en scène contient des informations intéressantes sur ce film : notamment concernant la complexité de la plan séquence finale (complexe, tournée en sept jours, les barreaux furent écartés pour laisser passer la caméra). Ce livre dit tout de la thématique déployée, decrypte les scènes symboliques (dont celle de la photo ci-jointe) et des techniques employées !
Un excellent film qui mérite d'être vu au cinéma (de préférence) ou en dvd (par défaut) : mais (et c'est un avis forcément personnel et subjectif) il ne me semble pas que ce soit une des plus grandes réussites de Antonioni, ou en tous cas un de ses films qui ont marqué le plus le cinéma.
Ce film essentiel de Michelangelo Antonioni arrive en dvd Zone 1 et des sous titres français sont prévus..
Certes, celà ne vaut pas une sortie en zone 2 mais celà permettra à ceux d'entre nous qui pouvons lire les dvd zone 1 de revoir cette oeuvre absente depuis un certain nombre d'années des écrans.
Il est tout de même honteux que de nombreux films de Antonioni soient absents de la zone 2 française: Le désert rouge, Chronique d'un amour, Le cri, La nuit ou Femmes entre elles.
Une situation ubuesque pour un pays comme le nôtre où l'oeuvre de ce cinéaste est plus qu'estimée, malgré des détracteurs prompts à surnommer le cinéasete "Antionennui".
On attend avec immpatience la sortie en DVD de ce film extraordinaire et de pouvoir analiser le plan-sequance de la fin qui est une prouesse du cinema comme Art.
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(je préfère ce film là, qui me paraît supérieur). C'est sans doute l'époque qui voulait cela : chaque film allait alors un peu plus loin en matière de destructuration du récit traditionnel. Des prouesses techniques (le plan séquence final, et les scènes liées à l'échange d'identité). De superbes images, les thèmes récurrents de Antionioni : la perte d'identité, des personnages et lieux symboliques…. Et aussi une vision lucide de la situation politique d'un pays d'Afrique.
soient absents de la zone 2 française: 
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