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Nonsense et cinéma
Vient de paraître aux éditions Lobster un court petit bouquin consacré à ce genre particulier qui s’appelle le Nonsense. Un genre qui a des rapports avec le fantastique ou le merveilleux, mais qui s’en distingue et qui a toute sa place dans l’histoire du cinéma. Les frontières ne sont pas tout à fait étanches et il y a d'évidents recouvrements, mais enfin la jonglerie avec les mots, les sautes de sens, les incongruités de langage sont souvent très spécifiques.
L’auteur, Antoine Angé, s’attache d’abord à définir le genre, à en relater les origines littéraires (notamment du côté des Britanniques, et particulièrement de Lewis Carroll, immortel auteur d'Alice au pays des merveilles). Puis à illustrer son intrusion dans le domaine du cinéma : Laurel et Hardy, les Marx Brothers, Tex Avery, Luis Buñuel (un peu), les Monty Python, en France Bertrand Blier, Alain Chabat et un certain Quentin Dupieux, davantage connu (paraît-il) pour ses compositions de musique électronique et qu’Antoine Angé porte au pinacle.
Si les points de vue du livre ne manquent souvent pas d’intérêt, Nonsense et cinéma souffre pourtant gravement d’être issu (ou directement édité) à partir d’un travail universitaire, avec toutes les lourdeurs inhérentes à l’exercice. C’est aussi terriblement mal rédigé.
Mais c’est original. Impétueux
Au grand balcon, Nous les gosses
Pathé a récemment sorti en Combo Collector Blu-ray + DVD les inédits :
Spontex
Décès de Michel Legrand (1932-2019)
Il n’est jamais très facile d’évoquer la mort d’un auteur de musiques de films, dont les compositions peuvent être réussies alors que le film pour qui elles ont été écrites n’a pas grandes qualités. Et le contraire est tout autant vrai.
N’empêche qu’il n’y a pas grand chose que Michel Legrand ait raté. Et que, lorsque le film a été exactement au niveau du film que ses compositions enluminaient, que lorsqu’il n’est ni possible, ni concevable de séparer l’un et les autres, on est bien conduit à conclure que le cinéma vient de perdre un de ses plus grands musiciens.
On pourrait citer des dizaines et des dizaines de films, au milieu de 200 compositions. Que chacun veuille bien dire ici ses propres coups de coeur. Les miens n’ont rien d’original : Les parapluies de Cherbourg et Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda, Les Mariés de l’an II de Jean-Paul Rappeneau et – moins notoire – Les Enfants de Lumière de Jacques Perrin… Impétueux
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