Pour
Du mou,
c'est du mou ! Ces anciens et bien-aimés
Tontons flingueurs ont perdu de leur superbe dans ce qu'il faut bien appeler un navet de première.
René Havard, consciencieux comédien enfin révélé par
La vache et le prisonnier de
Verneuil après pourtant une carrière "invisible" au cinéma, aimait à tâter aussi du scénario. Alors autant son
Taxi pour Tobrouk connu le succès mérité que l'on sait, autant ce
Du mou dans la gâchette ne vaut que parce que des trognes aimées arpentent un scénario indigent au possible. De plus, je ne connaissais pas ce réalisateur de
Louis Grospierre qui semble ne pas trop savoir ce qu'est une caméra et ce que sont des acteurs. Cette pauvre randonnée de nos deux truands paumés sent l'arriéré d’impôts à plein nez. Tiens : On pourrait en faire un poème. Bien sûr que nous sommes toujours heureux de revoir
Blier,
Francis Blanche,
Jean Lefebvre et même
Serrault qui fait une apparition casse-croûte. Mais la sympathie la plus immense a ses limites. Et on est un peu colère de voir nos
Barbouzes chéris se ridiculiser dans ce néant. A part un gag, voire deux (pas plus) on peut mettre à la poubelle sans le moindre regret. On peut aussi, vu le passé cinématographique de ces
Vieux de la vieille,
être d'une patience d'ange et avoir le pardon en bandoulière. Mais là, quand même..
Ingrats que nous sommes ? Peut-être ..