Mouais… Personnellement j'ai trouvé d'un ennui absolument mortel ce qui m'a paru vraiment n’être qu'un tout petit film sans grand intérêt. Carpenter a certainement dû depuis Halloween
faire beaucoup mieux. Je peux comprendre qu'à l'époque ce petit truc ait pu avoir un effet considérable ait eu entretenu un certains suspens et peut-être même… a fait PEUR …
Mais depuis la mécanique de Halloween a été tellement ressassée et surtout on a fait tellement mieux après : (Vendredi 13,
Les Griffes de la nuit
…) que Halloween
parait bancal, sans âme.
Reconnaissons le, il ne se passe pas grand chose dans ce film. Une fois le générique et le premier meurtre passé, le reste qui suit s'annonce tellement simple que le manque de surprises, le manque d'action pourrait laisser supposer aujourd'hui que le scenario du film aurait été écrit par un enfant de treize ans !
Il reste la musique obsédante et inquiétante, un joli cadrage et quelques images vraiment ténébreuses, mais ça ne comble pas le manquement scénaristique du film.
Mais je m'amuserai, si je le peux, quand même bien a me passer certains épisodes de ce qui a constitué une série à fric des années 80 pour voir ce qu'est ensuite devenu Michael Myers qui est revenu dans Halloween 2, Halloween 3,
Halloween 4,
Halloween 5
et Halloween 6
!
Cependant, les vieilles ficelles ne résistent pas toujours à l'usure du temps.
Ah bon ? J'ai vraiment eu peur et me suis caché derrière un coussin. On attend d'autres avis.
Un bon film, où l'on retrouve la maestria de Carpenter.
La fin est surprenante, la musique signée par le réalisateur lui-même est inoubliable.
Un film qui a fait peur mais qui paraît presque trop conventionnel, trop souvent imité sans doute.
La violence et le sexe à l'écran se démodent vite tant les limites sont rapidement outrepassées.
Après Saw, la nuit des masques
paraîtra un conte pour enfants pour le jeune spectateur de 2014.
Et dans la filmographie du cinéaste, Invasion Los Angeles, The thing
ou prince of darkness
se revoient avec davantage de plaisir.
Je ne suis pas grand connaisseur (ni grand amateur, il faut dire) de ces histoires de tueurs psychotiques, issus souvent d'enfances traumatisées, qui collectionnent les assassinats perpétrés sur un mode analogue. On appelle, je crois, ce genre le slasher et il est richement représenté dans les modes adolescentes, chaque personnage créé suscitant, à l'aune de son succès, des séquelles à n'en plus finir, jusqu'à 7 ou 8, puis des remakes, généralement plus gore que les originaux.
Si je mets à part l'admirable Massacre à la tronçonneuseJe dois dire qu'il ne m'a pas semblé une seconde pouvoir susciter ce merveilleux frisson de l'angoisse que l'on recherche, en s'identifiant quelquefois à la victime ou en craignant pour elle les avanies qu'elle va subir. Tout est extrêmement convenu et banalement prévisible. D'abord – règle majeure puritaine anglo-saxonne – seront assassinés les coquins libidineux et coquines complices qui, au mépris de la sage vertu que devraient leur inculquer les pelouses superbement tondues de leurs maisons, boivent du whisky et couchent ensemble. Par suite, l'héroïne sauvée du Mal (et qui, au moins provisoirement, sauvera ses concitoyens) est une oie blanche qui pense plutôt à faire de bonnes études que ressentir le fameux petit frisson (bien qu'elle soit sensible à l'attrait d'un beau jeune homme et potentiellement amoureuse). Enfin, il y a un homme lucide, courageux, ici le docteur Loomis (Donald Pleasence), mais inaudible qui tente d'alerter la paresseuse bourgade (et notamment la police, particulièrement gourde et aveugle) sur les dangers qui menacent la communauté.
Dès lors, qu'importe, (au spectateur d'aujourd'hui en tout cas : il se peut que la chose ait alors été novatrice) la belle idée de la caméra subjective qui installe le spectateur au cœur de l'action ; qu'importe le choix fait par Carpenter de l'androgyne Jamie Lee Curtis
et de son remarquable égosillement : on s'ennuie un peu et on attend que s’achève l'errance criminelle de Michael Myers au milieu des cottages respectables de la petite ville de l'Illinois. On sait bien qu'à la fin, l'héroïne s'en sortira. Jusqu'à la prochaine fois, en tout cas.
Page générée en 0.0027 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter