La Patellière, avec quelques autres, cette Qualité française qui était tant méprisée poar la Nouvelle vague. Il paraît qu'il n'en voulait pas aux jeunes trublions, estimant normal que chacun pût se faire une place au soleil.
C'est évidemment un réalisateur sans génie, sans beaucoup de flamme, mais dont la route a croisé, aux temps heureux où le cinéma français était fait pour plaire au public, quelques très bons sujets. Que retiendra-t-on de lui ? Assurément, et en premier lieu ce Taxi pour Tobrouk qui est un vrai film d'hommes et d'héroïsme sans pathos, avec des types humains très réussis (Ventura, Aznavou, Biraud.
Mais aussi deux films qui, curieusement avec la même grande star, Jean Gabin, se passent dans deux milieux très différents et sont tous deux extraordinairement réussis, au point qu'on ne peut se lasser de les voir et revoir : Les grandes familles, excellente adaptation d'un des romans de Maurice Druon, pour la Haute bourgeoisie, Rue des Prairies, que j'avais baptisé, dans ma chronique ''Le roi Lear du prolétariat], qui se passe dans un Belleville encore ouvrier…
Le reste est moins mémorable… mais merci au moins pour ça.
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