Pourtant, et c'est le supplément de ce dvd -édité par l'éditeur français Wild Side- qui nous l'explique, une censure féroce s'exerce au début du genre (des poursuites judiciaires sont même engagées initialement puis abandonnées par les autorités vis à vis d'un réalisateur et de ses producteurs). Mais la pression des autorités finit par se relâcher au fil du temps, les moeurs évoluant. Des acteurs et actrices, ayant débuté dans ce circuit parallèle, pour certains rejoignent un cinéma plus traditionnel.
Le principe de ce type cinéma, selon ses auteurs, est de mixer en 70 minutes, une histoire à l'eau de rose et des scènes de sexe suggérées. Ni pornographie exclusive, ni "soap opera". Un mixte très étrange entre les deux genres.Ce présent film (noté 3,5/6) s'inscrit semble-t-il dans une sous-veine consacré au genre SM. Le rendu à l'écran est très particulier, il faut bien le dire. La qualité artistique de La femme aux seins percés réalisé en 1983 par Shôgorô Nishimura est correcte. La mise en scène est habile (plans variés et soignés, pour stimuler au maximum la libido des spectateurs masculins, avec les contraintes imposées par la censure). Une musique de jazz est employée.
Il me semble qu'il faut avoir vu un film de ce type car ce courant cinématographique fait partie intégrante du cinéma. Ce film était d'ailleurs présent dans les bacs de ma médiathèque. Ma curiosité étant satisfaite, je m'en vais retrouver le chemin d'un cinéma japonais plus traditionnel, celui de Ozu et de ses collègues…
Et après tout cela, qu'est-il advenu de la Nikkatsu, créée en 1912 ? Et bien, elle fit finalement faillite…
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