Mais comment se fait-il que Fabrice Luchini, qui est un acteur extraordinaire, tourne des films aussi insignifiants, et souvent médiocres ? On peut comprendre que, comme Louis Jouvet, dont il est descendant, il ne se sente à l'aise que sur la scène du théâtre, dans la volupté des planches et qu'il ne tourne que par facilité alimentaire, pour pouvoir vivre plus facilement…
Mais enfin, Jouvet a tourné plusieurs grands films et même quelques chefs-d'œuvre (La fin du jour, Un revenant), alors que l'on peine à se souvenir de Luchini dans une très grande réussite… Beaumarchais, l'insolent ? Confidences trop intimes ? Qui peut parier que ces agréables œuvrettes demeureront ancrées dans la mémoire ?Les femmes du 6è étage ne commence pas mal, avec une idée originale et drôle, mais s'essouffle de plus en plus, comme la plupart des films fondés, précisément sur une idée, davantage conçus pour une durée moindre, mais qui ne parviennent pas à tenir la distance. D'où l'étirement assez ennuyeux des péripéties et, finalement, la déception…
Pour sauver Luchini, il y a peut-être les Rohmer dans lesquels il a débuté ? Dans la maison ?
Dans les Rohmer, précisément, il débute… et ne laisse pas de trace consistante.
Dans la maison ? c'est très bien, et il y est parfait ; mais ce n'est tout de même pas un film qu'on reverra dans vingt ans.
Alors ? À mon sens, il y a deux films où il se détache : La Discrète, de Christian Vincent et Beaumarchais, l'insolent d'Edouard Molinaro. Mais ça ne pèsera pas très lourd dans le futur…
PS : J'ajoute Le Bossu de Philippe de Broca, mais il est un second rôle.
Les femmes du 6è étage ne commence pas mal, avec une idée originale et drôle, mais s'essouffle de plus en plus, comme la plupart des films fondés, précisément sur une idée, davantage conçus pour une durée moindre, mais qui ne parviennent pas à tenir la distance. D'où l'étirement assez ennuyeux des péripéties et, finalement, la déception… (Impétueux)
J'ai lu, hier au soir après diffusion du film que je n'ai pas aimé, que celui-ci avait été écrit, fondé, en se référant très largement à Papa, maman, la bonne et moi ….
Le film Les Femmes du 6e étage, près de 60 ans après, reprend à son compte pas mal d'idées de "Papa, maman, la bonne et moi" …. qui aident grandement au charme de ce film de 2011. On remarquera ainsi l'utilisation de l'étage composé des chambres de bonnes (le sixième), le cabinet d'avocat, le rôle de la thésaurisation, le déménagement du personnage principal dans la « chambre débarras » pour se rapprocher de son amour, le sentiment amoureux du père pour la bonne, la bienveillance du ton, les incursions subtiles dans la « sociologie » du temps, l'étagement de la société avec d'un côté, une classe moyenne à la vie confortable mais sans extravagance, et de l'autre, des travailleurs plus modestes qui habitent le dernier étage (le sixième). Plus qu'une citation, il s'agit, semble-t-il, d'une inspiration pour le moins directe. (WIKIPEDIA)
Curieux, non ?
Dieu sait si je suis un thuriféraire absolu des deux Papa, Maman et j'ai largement écrit sur ces deux petits bijoux d'observation candide et narquoise tout à la fois.
Mais les films de Jean-Paul Le Chanois sont datés dans une réalité, celle des années 50 qui est d'une tout autre authenticité. Parfum du bœuf miroton et du Bartissol ? C'est possible… Mais jamais, jamais en regardant Les femmes du 6è étage je n'ai songé à cette comparaison que vous faites, Nadine Mouk, qui n'est pas factuellement inexacte mais qui me semble mettre en rapport deux univers…
Ce n'est certes pas moi qui fait cette drôle de "comparaison" mais bel et bien l'encyclopédie "Wikipédia", glossaire soi-disant irréfutable au même titre que l'éléphant ! Connaissant bien et appréciant énormément les deux opus de Le Chanois, ayant lu vos commentaires charnus et ceux d'autres contributeurs sur ces films adorables, je fus fort surprise de lire ces allégations concernant Les femmes du 6è étage… Moi-même n'ayant jamais vu ou aperçu le moindre rapport entre les oeuvres !
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