Je tombe sur ce trailer (posté aujourd'hui) d'un film de Ted Kotcheff daté de 1971. Curieux parcours que celui du canadien Kotcheff (81 ans aujourd'hui, sans doute retraité)… Une grande réussite de mise en scène (Rambo) mais le reste ne semble pas du même acabit. Je reste prudent à ce sujet n'ayant vu que Rambo et une partie de Retour vers l'enfer.
En consultant les fiches du réalisateur, j'ai vu un commentaire positif de Arca1943 sur un de ses films -peu connu-.
Mon compatriote Ted Kotcheff est un honorable réalisateur, dont la valeur des films varie beaucoup en fonction du projet sur lequel il tombe, un peu comme le britannique Michael Apted. Dans la colonne de ses réussites, il faut ajouter l'excellent Apprentissage de Duddy Kravitz,
d'après Mordecai Richler,
avec Richard Dreyfuss
et Micheline Lanctôt.
Son errance le conduira dans une contrée, dans un bled, où les habitants ne conçoivent la vie qu’à travers une saoulerie incessante qui leurs permet, outre la répugnance qu’ils ont d’eux-mêmes (eux aussi !) d'oublier la terre trop jaune du désert qu'ils n'ont pas forcément choisie, la misère dans laquelle ils boivent et reboivent comme les marins de Brel, la poussière qui brûle leurs yeux pendant l’enfer des gueules de bois qui les ramènent à une réalité qu’ils vont bien vite noyer sous des hectolitres de bière. Dans ce village, il est plus offensant de refuser le coup à boire que de pisser sur la femme du type qui tend le bock ou la canette. Des images âpres sur un scénario cassant où le sarcastique se le dispute à l’acerbe !
Une mise en scène sans faille qui rend le tout plus terrifiant. Vincentp, le technicien, vous en parlerait mieux que moi . Pourtant, pas de sang, pas de Zombies suintants, pas de Massacre à la tronçonneuse.
Seuls les pauvres kangourous subiront la folie de ces hommes ivres. Car ici, dans ce film complètement fou, alcoolisé pendant une heure trente, pas de singe en hiver.
De toute façon, on ne recherche pas l’ivresse qui faisait descendre le Yang-Tsé-Kiang à Gabin
et combattre, dans des arènes bondées, les plus grands taureaux à Belmondo.
De toute façon, ici, l'hiver n'existe pas, sauf dans les âmes…
Énorme ! Magistral ! Une gifle !
Quel dommage d'avoir raté ça ! Votre propos, Nadine Mouk, me donne envie de guetter un nouveau passage du film ou son édition DVD !
D'autant que je n'ai rien contre les massacres d'animaux, m'étant régalé d'en voir, en vrai, dans Mondo cane ou Cannibal holocaust
… Je suis beaucoup moins amateur de vomi sexuel, mais je m'y ferai…
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